Cole Daniel

Ragdoll - Daniel Cole




Ragdoll

 

 

 


 

Ragdoll - Daniel Cole

Résumé éditeur :
La police découvre un cadavre composé de six victimes démembrées, assemblées entre elles par des points de suture telle une marionnette, et que la presse va rebaptiser Ragdoll, la poupée de chiffon. L'inspecteur Fawkes, qui vient juste d'être réintégré à la Metropolitan Police de Londres, dirige l'enquête sur cette épouvantable affaire, aidé par son ancienne coéquipière, l'inspecteur Baxter. Le tueur nargue la police en diffusant via les médias une liste de six noms, et en précisant les dates auxquelles il compte les assassiner. Fawkes et Baxter réussiront-ils à sauver ces six personnes, quand le monde entier garde les yeux braqués sur chacun de leurs mouvements ?

Dès sa parution, ce roman m'a fait de l'œil, il faut dire que le résumé est terriblement alléchant. Il aura fallu attendre sa sortie en format poche pour qu'enfin, je le découvre.

Première constatation, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, beaucoup de personnages, l'auteur passe de l'un à l'autre au beau milieu d'un chapitre, les quelques dixièmes de secondes qu'il faut pour situer qui il est et ce qu'il fait, n'aident pas vraiment et, surtout, j'ai eu du mal à m'attacher à eux.
Une impression qui s'est enfin estompée à la page 200, sur un roman qui en fait 512, ça laisse un peu de marge, mais pas beaucoup. J'ai cru que tout allait aller mieux, mais en fait non.

Cette histoire avait tout pour me plaire, des flics caricaturaux certes, mais quand l'affaire et l'enquête tiennent la route ça ne me dérange pas, la presse et son rôle terriblement néfaste pour un cas de cette ampleur, les ambitions de ces pseudos journalistes qui ne sont plus à la recherche d'informations, mais surtout de spectaculaire pour faire mousser leur ego, et un tueur qui joue au chat et à la souris avec les policiers, mais au final, c'est tombé à plat.

Du rythme, il y en a, mais les solutions arrivent trop facilement, les rebondissements ne m'ont pas fait l'effet escompté et l'attitude des flics est incompréhensible face aux évènements qui se préparent. On a l'impression que tout le monde fait ce qu'il veut quand il veut et c'est souvent sans aucune logique, le lecteur est baladé d'un endroit à un autre sans aucune coupure et a bien souvent du mal à se situer.

La fin m'a surprise tant on est assez loin de ce que l'on attend, un peu trop facile et surtout beaucoup trop de longueurs, on n'en finit plus pour au final se rendre compte qu'il n'y a pas vraiment de fin puisque Ragdoll est en fait le premier tome d'une trilogie… J'avoue être passée complétement à côté de cette information, mais je n'ai aucune hâte à retrouver ces personnages.
Ragdoll - Parution mars 2017 - Éditions Robert Laffont - Collection La bête noire
Parution mars 2018, éditions Pocket
Traduction : Nathalie Beunat
 Du même auteur : Biographie, chronique, interview
 

 
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