Terry Laurent






Usurpé




 

 

 

Résumé Editeur :
Brillant homme d'affaires de San Francisco, Thomas Eckelton ouvre les yeux ce matin-là sur un véritable cauchemar : il est au coeur d'El Paraiso, le tentaculaire bidonville de Bogotà, une des villes les plus dangereuses au monde. Il n'a ni papiers d'identité ni argent. Il est seul, dans un univers ultraviolent. Comble de l'horreur, il découvre qu'il a changé de visage ! Pourquoi l'a-t-on abandonné dans la métropole de tous les dangers ? Comment revenir dans la société lorsqu'on a perdu son identité ? Comment lutter contre ceux qui, dans l'ombre, ont tout fait pour vous détruire ?

Thomas Eckelton, parti de rien, est devenu un des chefs d’entreprise les plus en vue de la Silicon Valley. Tout lui réussi, bel homme, charismatique, la compagne de ses rêves à ses côtés, des finances florissantes, une société qui ne cesse de prospérer… Alors quand il se retrouve un beau matin au milieu des bidonvilles de Bogota, les poches vides, le visage transformé, sans savoir comment il s’est retrouvé dans cette situation, autant dire que le réveil est très difficile.
L’enjeu du roman va donc être de découvrir qui tire les ficelles de cette monstrueuse machination et surtout pourquoi. Et pour ce faire, Laurent Terry a choisi de mener son récit tambour battant. Car une des grandes forces d’Usurpé est justement son rythme qui ne faiblit pas, avec des chapitres courts qui font qu’on a du mal à faire des pauses dans notre lecture. Autant dire que la nuit blanche n’est pas loin.

Tout au long du roman, nous allons apprendre à connaître Thomas, sous des dehors très attachants, il faut avouer qu’il fait partie de ses personnes avides de pouvoir. Mais la réussite et l’argent sont-ils synonymes de bonheur pour autant ? C’est en tout cas, un des leitmotivs de la vie de Thomas.
A noter également une belle galerie de personnages à travers l’équipe du FBI qui mène l’enquête, Sonny, l’agent bourru pas très sympathique (et encore c’est un euphémisme) en tête.
J’avoue avoir ressenti une once de déception en lisant l’épilogue, mais elle s’est rapidement estompée grâce au tout dernier paragraphe qui colle parfaitement au personnage de Thomas.

L’auteur nous confiait, dans son interview de juin 2010, qu’il adorait être happé par une histoire et bien il a entièrement réussi son pari car c’est exactement ce qui arrive au lecteur quand il commence « Usurpé ».

Usurpé - Parution juin 2010, Editions Plon - Collection Nuit blanche

 Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chroniques, interview..

 

 

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