La quatrième de couverture citée ci-dessus est parfaite et il serait vraiment criminel d’en dire plus sous peine de gâcher une bonne partie du suspense. Sachez tout de même que, comme à son habitude, R.J. Ellory nous emmène dans les tréfonds de l’âme humaine par un chemin détourné.
Mêlant habilement faits historiques et fiction, son récit est prenant et, ce, dès les premières pages. Des personnages fouillés et ambigus dans une histoire complexe aux nombreuses ramifications policières, politiques, de conspiration et d’espionnage. Mais n’ayez pas peur de ces mots, même si vous n’en êtes pas fan, car le style de l’auteur est égal à lui-même et vous envoûte dès le départ.
Quant à la construction du récit en lui-même, on suit, d'une part, les policiers qui mènent l'enquête sur les meurtres et d'autre part, le "journal" d'une personne que l'on a beaucoup de mal à appréhender au départ, mais qui semble posséder de nombreuses clés.
Il s’agit du troisième roman de R.J. Ellory que je lis et je trouve cet auteur vraiment très fort car, non seulement, il se renouvelle à chaque fois, mais en plus, il le fait de manière totalement originale et inédite.
Dans son livre, R.J. Ellory reprend à un moment une célèbre phrase de Forrest Gump, phrase que je me permets d’adapter un tout petit peu pour vous dire q’un roman de R.J. Ellory, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber , mais contrairement à la vie, ses romans ne sont que des bonnes surprises.
Roger Jon Ellory est devenu, pour moi, une valeur sûre de la littérature.