Fedeylins - Tome 1
Les rives du monde
Résumé éditeur :
Les fedeylins, petits êtres ailés d’une quinzaine de centimètres de haut, vivent heureux au bord de la mare qui constitue leur Monde. C’est un peuple fragile qui craint essentiellement les gorderives, les batraciens armés de l’autre rivage. Depuis près de trois cent ans, un pacte de non-agression maintient la paix entre fedeylins et gorderives. Les cinq Pères Fondateurs fedeylins, seuls mâles fécondants, apposent à chaque petit une marque derrière l’oreille gauche avant son éclosion. Cette marque permet une répartition équitable de la société entre les castes (récolteurs, bâtisseurs, prieurs, transmetteurs et créateurs). Croire au destin est fondamental pour accepter la mort qui ravage quotidiennement le village. Pour tous, la marque et le destin sont liés et chacun est persuadé d’avoir une place déterminée.
Nanou:
Les Fedeylins vivent au bord d’une grande mare. En face sur l’autre rive, vivent les gorderives, leurs ennemis avec qui ils ont conclu un pacte de non-agression. Etre Fedeylin, c’est accepter. Accepter son destin, son rôle dans la société qui est attribué dès la naissance. Et c’est ce qui va faire défaut à Cahyl, le narrateur. Son absence de marque, de destin, qui doit rester secrète va faire qu’il va se sentir différent de ses congénères et que, de par lui-même, il va s’isoler et ne pas se faire d’amis dans son peuple. Il trouvera un ami en la personne de Glark, un gorderive, qui lui aussi se sent différent de ses congénères et ne trouve pas sa place dans la société.
Ce premier tome, qui fait partie d’une tétralogie, sert plus à nous présenter le mode de vie des fedeylins, leurs traditions, leur organisation sociale. Chaque chapitre débute par un extrait « des grands livres officiels » des Fedeylins qui rend ce monde encore plus crédible... Il y a un travail de créativité énorme pour nous décrire de manière très riche cet univers. Par exemple, ils n’ont pas le même système de mesure de temps que nous : ils ne comptent pas en heures, minutes ou secondes mais en ombres et secombres… Ils ont leurs propres dieux, leurs propres astres…
Si je devais qualifier cette lecture d’un seul terme, ce serait « enchanteresse ». Nadia Coste a réussi à m’immerger totalement dans son monde, par la richesse de ses descriptions.
Un premier tome qui aborde de nombreux thèmes (le libre-arbitre, l’amitié, l’acception de soi et des autres…) et qui fait la part belle aux descriptions, aux émotions, où l’on voit Cahyl grandir : passer de sa bulle, à l’état de larveylin, puis mudeylin et enfin, fedeylin, adulte ailé d’une quinzaine de centimètres…
Il y a peu d’action dans ce premier tome mais cela ne m’a pas dérangé outre mesure car le livre se termine par une révélation et un événement capital et nul doute que l’action sera plus présente dans le tome deux…
Bones:
Je viens de finir les Fedeylins et j'ai vraiment adoré.
On y découvre un petit peuple qui vit près d'une mare. La vie est très regentée. Les enfants sont marqués dès leurs naissances par les 5 pères fondateurs. Ils sont répartis entre 5 caste, ce qui permet à tous d'avoir un rôle très précis dans la société. A la naissance de Cahyl, il y a un problème car il n'a pas de marque et de plus il a été sauvé par Glark, un gorderive, les ennemis des fedeylins. C'est cette amité impropable qui nous est narrée dans ce 1er tome. Les descriptions dans ce livre nous entrainent dans un univers où tout est formaté.
J'ai vraiment hate de lire le tome 2.
Fedeylins, tome 1 : Les rives du monde - Parution mars 2011. Éditions Gründ
Du même auteur : Biographie, chronique, interview
