Sadowski Laura

la géométrie du tueur




La géométrie du tueur





la géométrie du tueur

Résumé Éditeur :
Voilà deux ans que la fille unique de Mathis Clay’h, avocat, a disparu une nuit sans laisser de traces. Depuis, divorcé, dépressif et insomniaque, il tente de surmonter sa douleur en assurant des permanences pénales qui le font errer des parloirs des commissariats aux couloirs des tribunaux. L’apparition soudaine d’un tueur en série et maître chanteur, dont le procès est imminent, va le plonger dans un effroyable dilemme : réussira-t-il à faire acquitter ce psychopathe criminel pour obtenir la vérité sur la disparition de sa fille ? Et si elle était toujours en vie ?

Le roman commence par un long prologue qui s’avère déroutant car sans rapport précis avec la 4ème de couverture. On y fait notamment la connaissance de Mélanie, lieutenant de police, qui attend la décision du juge quant aux poursuites concernant un tueur en série. Un chapitre dense que l’on gardera dans un coin de sa tête durant toute notre lecture.
Puis le roman commence à proprement parler et on découvre le quotidien de l’avocat Mathis Clay’h, au bout du rouleau, dont la vie a été détruite par la disparition de sa fille unique. Soumis à un effroyable chantage, Mathis va devoir puiser dans ses dernières ressources pour tenter de découvrir ce qui est arrivé à son enfant.

Une fois de plus, les personnages de Laura Sadowski ont une psychologie parfaitement développée. Au fil des pages, les esquisses se complètent pour nous livrer leurs portraits intimes. Le lecteur ressent leurs sentiments : souffrance, culpabilité, doutes, espoirs, etc… et ne peut que se retrouver en totale empathie avec eux.
L’auteure nous offre également une reconstitution du système judiciaire français, domaine qu’elle maîtrise parfaitement de par son métier d’avocate. Des permanences pénales aux comparutions immédiates pour finir par un procès d’assises dont le suspens est au summum. Le tout parfaitement compréhensible et à la portée des profanes.

Pour le lecteur, le doute s’installe : coupable, non coupable, manipulation ou pas, les pages défilent à toute vitesse car on n’a plus qu’une idée en tête, découvrir le mot de la fin. Un dénouement qui m’a laissé un goût d’inachevé, mais quoi de plus normal quand on sait que l’auteure a prévu de redonner vie à ses personnages dans un prochain roman !

« La géométrie du tueur » est, sans aucun doute, le roman le plus abouti de Laura Sadowski, et aussi mon préféré, et je ne peux donc que vous conseiller de vous ruer dessus.

La géométrie du tueur, parution mai 2011 – Editions Odile Jacob

 

 Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview



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