Brown Clare






Un enfant à soi

 







Résumé Editeur :
A trente-deux ans, Jennifer se sent prisonnière d'un quotidien qu'elle déteste. Ses journées s'égrènent, sans joie ni bonheur. Un soir, son chemin croise celui de Sam, un petit garçon de deux ans maltraité par sa mère. Emportée par un formidable élan d'affection, Jennifer va se convaincre qu'elle seule peut sauver l'enfant de la violence des adultes. Qu'elle doit enlever Sam. Une nouvelle vie commence pour Jennifer. Un nouveau départ avec son fils. L'occasion de tirer un trait sur le passé, de combler le silence et de retisser des liens avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis tant d'années. Mais un jour, la réalité la rattrape, brutalement. Soudain, le voile du mensonge se déchire, libérant les terribles secrets d'une famille brisée...

Le roman commence par une scène d’interrogatoire de Jennifer dans les locaux de la police. Une question revient sans cesse où est le petit garçon…
En fait, pendant tout le récit, nous allons « écouter » Jennifer se confier à la psychologue de la police, entrecoupé par des chapitres où la psy va essayer d’orienter le débat et continuer à poser des questions.
C’est donc par ce biais que nous allons découvrir Jennifer, une jeune femme à l’existence morne, sans fantaisie (hormis sa musique), engluée dans une routine qui ne la rend pas heureuse et qui, donc, est bien loin de la combler. Grâce à ses souvenirs, nous allons remonter le fil de sa vie et comprendre les circonstances qui ont fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui.

Un personnage complexe et ambigu qu’on a tout d’abord du mal à approuver, car comment cautionner un enlèvement d’enfant, le cauchemar de tous parents. Et puis au fil des pages, on s’aperçoit qu’une certaine tendresse nous envahie, sa perception du bonheur, sa reconstruction au contact de ce petit garçon, l’amour qu’ils partagent et l’épanouissement d’Arthur sont très émouvants.
Grâce à son nouveau rôle de mère, Jennifer va pouvoir se libérer de son carcan, s’ouvrir au monde et surtout comprendre enfin sa relation avec sa propre mère.

Tout comme Stéphanie, la psychologue qui l’écoute, le lecteur oscille sans cesse entre rejet et acceptation de Jennifer. On a du mal à se situer car même si son acte n’est pas admissible, on finit indéniablement par s’attacher à ce personnage.

Un enfant à soi - Parution juin 2011.
Éditions Belfond
Parution mai 2013, Editions Le livre de Poche


 

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