Sire Cédric






De fièvre et de sang

 

 



Résumé éditeur :
Une jeune fille se réveille entièrement nue et entravée sur un matelas couvert de sang. Elle sait qu'elle va mourir, toute tentative de fuite semble inutile. La douleur n'est rien en comparaison de la peur panique qui s'est emparée d'elle... Le commandant Vauvert mène l'enquête en compagnie d'une profileuse albinos, Eva Svärta. Personnage excentrique et hors norme, Eva a un véritable sixième sens qui fait d'elle une redoutable traqueuse de l'ombre. Ensemble, ils vont tenter de remonter la piste d'un tueur en série qu'ils croyaient mort et qui a pour habitude de vider entièrement ses victimes de leur sang. S'agit-il d'une réincarnation, d'un spectre, d'un homme, d'une femme, d'une créature d'un autre monde ? Suspense, angoisse, horreur, sensations étranges, crises de démence, folie meurtrière, rite satanique... Un thriller oppressant qui entraîne ses lecteurs au-delà de la raison.


Après la lecture de L’enfant des cimetières qui m’avait laissée une impression plus que mitigée, je ne voulais pas rester sur un « semi-échec », la sortie de De fièvre et de sang chez Pocket était l’occasion rêvée de refaire plus ample connaissance avec l’univers très particulier de cet auteur et bien m’en a pris.

Les histoires de Sire Cédric sont très loin de ce que l’on peut trouver habituellement tout en gardant pourtant une certaine délicatesse dans le style, l’auteur prend soin de ses personnages en leur infligeant des rencontres traumatisantes, de vieilles bâtisses lugubres où je ne mettrais les pieds pour rien au monde et surtout des esprits dérangés, qu’ils soient vivants ou morts. Car dans les romans de Sire Cédric la mort n’est pas un souci, bien au contraire, ils sont ravis de venir tourmenter les pauvres mortels que nous sommes.

Plus que les horreurs que j’ai découvert (avec bonheur) au fil des pages, Eva Svärta m’a touchée, son apparente rudesse cache bien des blessures qui, une fois qu’elles seront découvertes, nous donnent envie de l’accompagner et de prendre soin d’elle, bien qu’elle sache parfaitement se débrouiller toute seule vu le caractère de cochon qu’elle se paye !! Le duo qu’elle forme avec le commandant Alexandre Vauvert est attachant et parfaitement assorti, on n’a aucun mal à croire à leur complicité, ils avancent à l’aveugle dans cette histoire sanglante et surprenante qui vous donnera bien des sueurs froides. Malgré un final un peu (beaucoup) trop long et peut-être un peu trop « farfelu », il serait dommage de passer à côté d’un tel roman !

Me voici donc obligée (et heureuse) de continuer l’aventure avec Eva avec Le premier sang.

De fièvre et de sang, parution mars 2010. Éditions Le pré aux clercs
Parution mars 2012, Editions Pocket


Du même auteur : Biographie, chronique, interview


 

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