Gokan
Résumé éditeur :
Tokyo, 2010. Une garagiste, jeune, jolie, très désagréable.
Son père, ancien Béret Vert, à peine plus aimable.
Une valise diplomatique débordant de billets.
Un assassin américain lancé dans un safari humain. Des yakuzas dépassés.
Du béton, de l'électricité, des armes et du sang. De la musique, du cinéma.
Et un professeur de la Sorbonne chargé de voler une bouteille
de saké appartenant à Quentin Tarantino.
Secouez le tout.
A lire le résumé, on se dit que ce roman est un grand n’importe quoi qui peut donner quelque chose de terrible s'il est bien mené. Et c’est le cas, ce livre est un vrai moment de jubilation. Des personnages décalés et, par moment, complètement idiots, au point de se demander comment ils sont arrivés jusque là vivants, des dialogues surprenants et bourrés d’humour, des scènes hors normes qui, il est vrai, font largement penser à un film de Tarantino mais remanié à la sauce Galhos, c’est du pur bonheur.
Dès le début, l’histoire semble incohérente, qu’ont donc en commun un professeur d’université embarqué, bien malgré lui, dans la recherche d’une bouteille au nom de Quentin Tarantino, une garagiste au langage et aux manières assez particulières, un vieux Yakuza à la recherche d’une valise, un ancien soldat américain raciste qui dégomme tout ce qui ressemble de près ou de loin à un jaune et, surtout, Tokyo, qu’on découvre d’un autre oeil, une ville qui ne dort jamais où tout peut arriver.
Entre bagarres, tueries et dialogues de fous, on se laisse prendre au jeu en se demandant où tout cela peut nous mener mais, en même temps, on s’en fiche, tout ce qui compte c’est qu’on en profite encore un peu. Pour un premier roman, Diniz Galhos fait très fort.
J’ai quand même une toute petite remarque à faire à l’auteur … Ce roman est trop court, beaucoup trop court, on en veut encore !!
Gokan, parution juin 2012 éditions Le Cherche Midi
Parution mai 2015. Édition Pocket
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