Le 19 novembre dernier, me voilà partie en direction des bureaux des éditions Belfond afin d’y rencontrer l’auteure de 22 Britannia Road : Amanda Hodgkinson.
Née en Angleterre, Amanda vit actuellement dans le Gers et c’est donc tout naturellement que nous avons commencé une conversation à bâtons rompus en français.
Il s’agit de son premier roman mais l’art de l’écriture n’est pas nouveau pour elle car elle écrit des poèmes et exerce le métier de journaliste.
L’idée de départ de son roman lui est venue en écoutant, un jour, à la radio une femme décrivant son expérience dans les bois où elle se cachait pendant la guerre et où elle en était réduite à survivre grâce à ce que pouvait lui offrir la forêt. Très vite, l’image d’une femme avec un petit garçon dans une forêt s’est imposée à elle.
A partir de là, elle a commencé à écrire sans savoir où cela allait la mener et au final, 22 Britannia Road est né.
Amanda Hodgkinson a grandi près de Cambridge où une grande communauté polonaise s’est installée après la 2ème guerre mondiale. Après des recherches sur le sujet et de nombreux témoignages, son imaginaire a ensuite pris le relais.
A travers son roman, Amanda traite de sujets universels, tels que l’expatriation qui trouvera une résonnance chez toutes les personnes qui ont un jour déménagé dans un autre pays, l’amour maternel, l’amour qui unit un couple, la séparation due à la guerre, etc…
Elle me confiait d’ailleurs que de nombreuses lectrices américaines dont le mari militaire était en poste à l’étranger se retrouvait, d’une certaine façon, dans son histoire.
Et effectivement, de nombreux lecteurs sont susceptibles de se reconnaître dans son récit, certes les circonstances ne sont pas les mêmes, et heureusement d’ailleurs, mais nos expériences peuvent rejoindre celles de Janusz et Silvana à un moment ou à un autre.
Petite confidence, son prochain roman est en cours d’écriture et est d’ores et déjà attendu par son éditeur anglais.
Amanda Hodgkinson étant également une grande lectrice (Toni Morrisson, Joseph O’Connor et bien d’autres sont des auteurs qu’elle affectionne particulièrement), c’est donc tout naturellement que nous avons fini notre discussion en échangeant sur la littérature en général.
Un grand merci à Brigitte Semler des éditions Belfond pour m’avoir offert l’opportunité de faire cette rencontre. Et un grand merci à Amanda Hodgkinson pour sa gentillesse, sa disponibilité et sa bonne humeur.
