Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour
Résumé éditeur :
Andy vit en paria depuis sa résurrection spontanée après un accident de voiture. Ce nouveau zombie n'a pour morne horizon que le cellier familial, où il cuve les grands crus de son père, et ses réunions mensuelles aux Morts-Vivants anonymes. Mais lorsqu'un confrère l'initie aux bienfaits régénérateurs de la chair humaine, Andy décide de lutter pour ses droits civiques. Débute alors un voyage improbable qui le mènera de la morgue aux plateaux d'Oprah Winfrey, en passant par des séjours à la SPA reconvertie dans l'accueil de zombies fugueurs. Sombrement drôle, étrangement touchante et plutôt saignante, l'odyssée du premier mort-vivant contestataire de l'Histoire vous fera probablement mourir de rire. Mais auparavant, vous devrez avoir fait connaissance avec tous les amis d'Andy...
Que se passe-t-il une fois que nous sommes morts ? Pour certains, il est question de lumière blanche, d’un sentiment de plénitude… Pour d’autres, c’est la résurrection mais le genre puante et pas très fraîche, le truc dont on se passerait volontiers.
Andy fait partie de ces morts qui se réveillent et posent un sérieux problème à leurs familles, aux voisins, au gouvernement, enfin bref, à tout le monde. Passer de vivant à zombie n’est pas une mince affaire et aucun kit de survie, style zombie pour les nuls n’a encore été édité ! Entre les réunions des morts-vivants anonymes, ses visites chez le psy, etc... , Andy va vivre des expériences inédites pour nous pauvres « respirants ».
Sur un ton décalé et un humour assez grinçant, mais ô combien agréable, S.G. Browne compose un tableau assez éloigné des histoires habituelles de zombies et nous offre un très bon divertissement même si quelques passages souffrent de petites longueurs.
Les zombies qui constituent le groupe d’amis d’Andy ont tous leurs particularités et les dialogues sont assez savoureux. On découvre que les zombies ont eux aussi des sentiments (si, c’est possible) et même plus que ça (si, ça aussi c’est possible, en tout cas ici), qu’ils peuvent aussi s’engager pour défendre leur cause, qu’ils ont des revendications et que non les ‘respirants’ n’ont pas tous les droits et encore moins celui de leur piquer des membres pour des paris débiles, non mais ho !!
Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l’amour nous réserve pas mal de surprises et l’on se surprend à prendre partie pour la cause des zombies … enfin de loin et avant qu’on ne lise la fin, parce que là heu non …
Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour - Parution mai 2013 - Editions Mirobole
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