Japp Andrea H.






La saison barbare



 

 

 

 Installée depuis quinze ans aux États-Unis, où elle tient un restaurant réputé, Léonora Morrison-Louvier voit, un soir, deux policiers en civil faire irruption dans son bureau. Marie, sa fille, vient de se suicider à Paris. Comme un automate, Léonora reprend l'avion pour la France et assiste, assommée de douleur, aux obsèques de son unique enfant. Après une brève enquête, la police a refermé le dossier. Il n'y a plus rien à faire. Léonora rentre chez elle, à Portland, et tente d'anesthésier sa souffrance à l'aide de barbituriques. Jusqu'à ce qu'un message téléphonique la tire du coma médicamenteux où elle s'enfonce. Une voix féminine inconnue, à peine audible : - Madame Louvier... Je ne crois pas que Marie se soit suicidée...
Ce roman est EPOUSTOUFLANT et je suis encore en dessous de la vérité. par l'histoire d'abord on retrouve quelques thèmes qu'affectionne l'auteur, le sentiment de détresse qu'on peut ressentir à la perte d'un être cher, la douleur, la vengeance, l'amour aussi car qui a-t-il de plus fort que l'amour d'une mère pour son enfant. Viennent ensuite les personnages forts, attachants et parfaitement décrits, tous ont leur importance même ce que l'on peut appeler les seconds rôles. Autour de tout cela Andrea Japp construit petit à petit son histoire, l'intensité monte crescendo aider en cela par des retours en arrière fréquents, qui ne font jamais perdre le fil de l'histoire bien au contraire. Le combat d'une femme, d'une mère pour sa fille, une histoire bouleversante et une fin qu'on n'ose imaginer.
 
La saison barbare, parution octobre 2005, éditions J'ai lu

 

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