David-James Kennedy

 

 

 

 

 

David James Kennedy

 

 

Bonjour David-James Kennedy, commençons par le rituel de la première interview sur Plume Libre. Pouvez-vous vous présenter ?
    Bonjour, j’ai 44 ans, comme mon nom ne le laisse pas supposer, je suis né à Lille. Je suis pharmacien.


L’écriture a-t-elle toujours été présente dans votre vie ? Quel a été le déclic pour vous lancer dans l’aventure du roman et pourquoi le thriller ?
    L’écriture s’est imposée à moi sur le tard, il y a une bonne dizaine d’années maintenant. Il n’y a pas eu de réel déclic, j’adorais l’émotion que me procuraient certains romans ou certains films et j’ai eu du mal à rester « spectateur ».
J’ai eu envie de créer, de raconter l’histoire que j’aurais aimé lire et surtout, de la vivre intensément de l’intérieur. Régler les scènes, les personnages, huiler l’intrigue jusqu’à ce qu’elle emporte le lecteur sans qu’il ne s’en aperçoive me donne un plaisir immense. La rédaction pure devient une récompense, d’une importance capitale puisque c’est elle qui donnera au livre ses couleurs. Je n’ai jamais imaginé écrire autre chose qu’un thriller. Le besoin de rythme sans doute, d’une aventure qui monte en puissance, de suspense, de construction quasi mathématique et d’un héros.

Ressacs - David-James Kennedy

Ressac est votre premier roman. Conte de fées ou parcours du combattant ?

    Un peu les deux. Conte de fées quand il s’agissait d’écrire, de replonger dans ce décor que j’ai adoré ou d’entrer dans la peau des acteurs qui au fur et à mesure, étaient devenus mon cercle d’amis le plus proche. Parcours du combattant car je les abandonnais toujours trop vite à mon goût, pour satisfaire à mes obligations professionnelles.


Pouvez-vous nous présenter votre roman ?
    L’histoire commence lors d’une nuit d’orage, dans un hôpital militaire de la côté Atlantique, un interne disparait après avoir soigné un patient qui vient d’être sauvagement assassiné. Son confrère et ami, Tom Castille, se lance sur ses traces, en parallèle avec l’enquête des gendarmes et va découvrir que d’autres disparitions ont eu lieu, que l’histoire semble se répéter en boucle, qu’une malédiction règnerait sur cette partie de la côte. Il va plonger dans un univers de vengeance, d’expériences interdites et ira jusqu’au bout pour connaitre la vérité.


Sans en dire trop sur l'intrigue, d'où vous est venue l'idée de départ ?
    L’idée originelle m’est venue lors d’une nuit de garde dans un hôpital militaire alors que j’effectuais mon service, encore obligatoire à l’époque. L’hôpital possédait une architecture ancienne, baroque, démesurée. Un monument historique, un grand hall, des étages, un dôme, des couloirs sombres et angoissants la nuit… mon imagination a beaucoup couru lors de cette période ! Ce décor est dans le livre un personnage à part entière.


Aviez-vous déjà en tête les différents rebondissements de votre livre avant d’en entamer la rédaction ou vous êtes-vous laissé porter par l’histoire et/ou vos personnages ?
    J’avais la trame, les personnages principaux, puis d’autres sont arrivés, le mystère s’est enrichi. L’essentiel et le plus difficile a été de trouver le dosage, trop de mystère tue le rythme et perd le lecteur.


Quels sont vos projets à venir ?
    Terminer mon deuxième roman.


Merci beaucoup David-James Kennedy, nous vous laissons le mot de la fin.

    Merci à vous pour ce moment de partage et pour votre critique très positive. Je tiens également à remercier Fleuve Editions pour son approche toujours très humaine associée à un grand professionnalisme. La sortie de « Ressacs » est une sorte d’aboutissement et en même temps, le début d’une formidable aventure. Je profite aujourd’hui de chacun de ces instants magiques où les lecteurs me livrent leurs impressions. Une véritable récompense !

 

Du même auteur : Biographie, chronique, interview

 

 

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