Adler Olsen Jussi

Profanation - Jussi Adler Olsen



Profanation






Coup de coeur

Profanation - Jussi Adler-Olsen

Résumé Editeur : Sur le bureau de Mørck, le dossier d’un double meurtre impliquant une bande de fils de famille, innocentée par les aveux « spontanés » de l’assassin. Mais très vite l’inspecteur s’aperçoit que l’affaire, hâtivement bouclée, comportait des zones d’ombre. Quel rôle ont vraiment joué, il y a vingt ans, trois des hommes les plus puissants du Danemark ? Cercles très fermés des milieux d’affaires, corruption au plus haut niveau, secrets nauséabonds de la grande bourgeoisie…

Quel plaisir de retrouver Carl Mørck et son assistant Assad découvert dans Miséricorde. Ils sont toujours aussi attachants, le premier aussi bougon que le second est de bonne humeur. Assad qui prend des libertés dans son rôle d’assistant et qui n’hésite pas à interroger les témoins au grand dam de Carl. Assad, toujours aussi énigmatique…
Bref, un duo irrésistible auquel il faut maintenant rajouter Rose, la nouvelle secrétaire du Département V et on ne peut pas dire que son arrivée fasse le bonheur de Carl… Leurs joutes verbales sont très réussies, pleines de mordant et d’humour.

L’affaire qui va les occuper dans Profanation remonte à 1987, un frère et une sœur sauvagement assassinés. Une enquête résolue car un homme a fait des aveux spontanés 9 ans après les faits. Comment et pourquoi ce dossier a-t-il alors atterri sur leurs bureaux alors qu’ils ne traitent que les crimes non résolus ?
En s’y penchant un peu plus, Carl découvre des bizarreries, d’autant plus que les suspects de l’époque, des enfants de riches, ne semblent pas tout blancs.

Le récit va alors alterner des chapitres mettant en scène le Département V et d’autres sur la bande de fils de famille qui avait été suspectée en 1987. Ces derniers sont devenus des personnes connues grâce à leur très belle réussite. Une seule sort du lot, la seule fille de la bande, Kimmie, un personnage très fort qui va nous apporter une autre facette de cette société. La psychologie de ces personnages est très travaillée et nous fait entrer dans un monde rempli de violence.

Là où l’auteur fait très fort, c’est que dès le début du roman, le lecteur sait où il veut nous emmener mais comme il nous manque le modus operandi et les motivations, qui vont nous être révélés par petite touches, on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Avec Profanation, Jussi Adler Olsen confirme tout son talent pour construire une intrigue maîtrisée et captivante.

Profanation - Parution mai 2012, Éditions Albin Michel

Parution janvier 2014, éditions Le livre de poche




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