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Ghostman - Roger Hobbs




Ghostman

 

 



 

 

Ghostman - Roger Hobbs

Résumé Éditeur :
C'était un coup de maître, réglé comme du papier à musique. Un plan qu'on eût dit imparable, conçu par Marcus, une éminence grise du braquage : deux professionnels du crime, Moreno et Ribbons, allaient s'emparer du magot du Regency, clinquant casino d'Atlantic City, au moment ou les convoyeurs viendraient approvisionner ses chambres fortes. Oui, mais. Un tireur embusqué s'était invité au moment critique et avait abattu le premier, sérieusement amoché le second, lequel avait disparu Dieu sait ou avec 1,2 million de dollars en petites coupures. Or, mauvaise pioche, cet argent se révélait piégé par le système de sécurité de la Charge fédérale et exploserait dans quarante-huit heures exactement. Marcus n'avait plus le choix : seul le Ghostman pourrait le tirer d'affaire. Il se fait appeler Jack Morton, mais n'a pas d'identité fixe. Il est reconnu dans son métier, mais inconnu de tous. Il vit seul, sans amour et sans ami, et traduit Sénèque et Virgile sur des blocs à spirale. Sa spécialité est de disparaître de toutes les situations, même à haut risque, et son talent est de réapparaître, autrement et ailleurs, dans la peau de n'importe qui. Il y a des années, le Ghostman a contracté une dette auprès de Marcus lors du braquage de l'Asian Exchange, en Malaisie. Aujourd'hui, il dispose de moins de quarante-huit heures pour une partie de poker géant : il doit retrouver Ribbons et l'argent, utiliser à ses fins la séduisante Rebecca Blacker, agent du FBI, et échapper aux sbires de la Hyène, le caïd qui règne sans partage sur la mafia d'Atlantic City...


Quand j’entends « braquage de casino », j’ai tout de suite l’image de Georges Clooney et de sa bande dans « Ocean's Eleven » : un plan nickel, une équipe au taquet prête à toute éventualité.
C’est ce qui était prévu pour le braquage du Regency sauf qu’il y a eu un grain de sable et un gros. Rien ne se passe comme prévu et l’argent a pris la poudre d’escampette.
Le cerveau de l’affaire demande à une vieille connaissance de remettre la main sur l’argent de façon discrète. Quoi de mieux qu’un ghostman ?

Un ghostman ou « homme fantôme » porte bien son nom car cette personne n’a pas d’existence propre. Il (ou elle) peut prendre l’identité de n’importe qui, n’importe quand et dans n’importe quelle circonstance. Autant dire qu’il faut être psychologiquement solide, sinon, on a tôt fait de devenir totalement schizophrène.
Le ghostman en question, Jack, puisqu’il est connu dans le métier sous ce nom, va trouver un parcours semé d’embuches.
Dans son parcours, là aussi, rien ne se passe comme prévu. Personne n’est vraiment ce qu’il prétend être et les coups bas arrivent à tous les coins de rue.

L’intrigue en elle-même ne révolutionne pas le genre mais c’est plutôt le personnage du Ghostman qui est très intéressant. Difficile de dire qu’il est attachant parce qu’il gagne sa vie en perpétrant de très mauvaises actions et, en même temps, on ne peut pas dire non plus que c’est un affreux jojo irrécupérable et qu’il mérite la potence. En grattant bien, il a un peu de bon en lui.

Le style est très vif. On ne s’ennuie pas car l’action est présente à chaque instant. J’aimerais bien retrouver ce personnage dans d’autres romans. Peut être que l’auteur envisage une suite.
Roger Hobbs est un jeune auteur (24 ans à peine), qui peut encore nous réserver de bonnes surprises.

Ghostman, parution février 2014 – Editions Robert Laffont


 Du même auteur : Biographie, chronique, interview
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