La vieille qui voulait tuer le bon dieu
Résumé Editeur :
Mémé Cornemuse, fan d’Annie Cordy et de Jean-Claude Van Damme, est une vieille bique, entre Ma Dalton et Carmen Cru, à la sauce belge. Elle a trouvé un emploi de concierge dans un immeuble foutraque… où son arrivée va déclencher des horreurs rocambolesques. Ce soir-là, Ginette, une des locataires, gaga de Lady Di, s’envoie en l’air dans un parking et trompe son mari pour la première fois. L’extase est de courte durée ! De retour chez elle, elle découvre le cocu en kit dans son plumard. Ses mains ont été coupées et son zizi est rangé au frigidaire. Panique à bord ! Ginette va mener son enquête tandis que mémé Cornemuse prépare un casse dans la bijouterie d’à côté, avec un ancien braqueur qu’elle héberge dans la cave. Elle fait les repérages et lui, il creuse… Un événement imprévu – l’arrivée d’une criminelle hébergée au couvent d’en face – va bouleverser leurs plans…Mais quelle joie de retrouver Mémé Cornemuse qui, cette fois, a trouvé un emploi (enfin plutôt un endroit où se la couler douce) de concierge dans un immeuble où les locataires ne sont pas au bout de leurs surprises. Imaginez-vous croiser cette vieille bique en train de nettoyer vos escaliers (oui, c’est rare quand elle le fait et encore elle n’y met pas du tout du sien). Râleuse, grossière, égoïste, curieuse et sans gêne, elle a toutes les qualités requises pour l’emploi.
Entre situations rocambolesques, personnages à la limite de l’absurde qui mettent en avant les sentiments vils et, toujours, cet humour belge, les romans de Nadine Monfils sont un véritable régal.
On rigole (et pas discrètement) tout seul des aventures de cette couguar (plus que couguar vu son âge avancé mais chut ne lui parlez pas de son âge, vous allez vous prendre une mandale). On lit des passages entiers à ses copines en leurs disant : mais ce roman là, il fait vraiment que tu le lises, cette vieille est horrible, j’adore (oui là tout de suite on passe pour de grands malades) !
Les romans de Nadine Monfils sont des OVNIS, un univers complètement déjanté qu’elle maîtrise à la perfection et quand on a la chance de la rencontrer on se rend compte qu’elle est encore plus marrante et sympa en vrai !
Les références à la culture belge sont juste géniales et me rappellent qu’il fait bon vivre en Belgique, que ces habitants sont bourrés d’humour et surtout d’autodérision. On entend presque l’accent de Mémé Cornemuse quand elle parle, on a une soudaine envie de se retrouver dans une friterie à commander des frites avec des boulettes sauce lapin, sans oublier le ravier de mayonnaise.
La vieille qui voulait tuer le bon dieu, parution mars 2013 - Editions Belfond
Parution février 2014 – Editions Pocket
Du même auteur : Biographie, chronique, interview
