Montanari Richard






300 mots

 

 
 
 
 
 
 

Résumé éditeur :
C'est ce que son rédacteur en chef concède à Nick Stella, journaliste en mal de reconnaissance et criblé de dettes, pour évoquer une étrange affaire. Un homme a été retrouvé mort, une prostituée dans son lit, une seringue d'héroïne plantée dans le bras. Fait divers apparemment banal, sauf que l'homme en question est un prêtre. Nick ne se doute pas encore que son enquête va le mener sur la piste d'un tueur particulièrement pervers. 
Obsédé par un poème de T S Eliot, celui-ci a un plan très précis. Dans l'ombre, il surveille ses proies et, sous des identités différentes, les approche, prêt à faire basculer leur existence bien tranquille en leur rappelant un souvenir qu'elles auraient préféré oublier. Il le sait, l'une d'entre elle est responsable de la mort, vingt ans plus tôt, d'une adolescente lors d'une soirée d'Halloween. Que s'est-il passé ce soir-là ? Et laquelle des cinq personnes présentes lors du drame est coupable ?

 

Avant l’excellent duo Byrne et Balzano, Richard Montanari a écrit quelques romans, 300 mots est l’un d’entre eux. The violet Hour paru en 1998 nous plonge dans l’histoire d’une abominable vengeance, un tueur à l’imagination débordante qui nous enfonce petit à petit dans l’horreur.
Cette fois, ce n’est pas un flic que nous allons suivre mais un journaliste, de ceux qui mettent leur nez partout et qui n’ont pas peur quand survient le moindre obstacle, et croyez-moi, au vu des scènes de crimes, il faut beaucoup de courage ou de folie c’est à voir.
Nick Stella fait partie des personnages auxquels on s’attache très rapidement. Arriviste, toujours à l’affût des scoops, il n’en reste pas moins humain et l’apparition d’Amélia Saint-John est une bouffée d’air frais, même si on se doute que son avenir risque d’être quelque peu mouvementé.
300 mots est un véritable page-turner, il nous happe et ne nous lâche plus jusqu’au final, il nous entraîne dans la folie meurtrière et sanglante d’un tueur absolument abject mais pour qui on ne peut s’empêcher d’avoir un peu de « peine ». 
Tout au long de son roman, l’auteur distille une multitude de détails et pas mal d’indices mais nous sommes tellement focalisés sur les évènements qui se déroulent que ce n’est une fois le livre terminé et l’identité du tueur connue, que nous réalisons que nous avions tout sous le nez sans jamais avoir trouvé l’identité du tueur. C’est un vrai plaisir de se faire avoir à ce point-là ! 
Une fois de plus, Richard Montanari offre à ses lecteurs de belles sueurs froides et un final à couper le souffle que personne n’a vu venir, du grand art ! 

 

300 mots, parution août 2014. Éditions Le Cherche Midi
Parution, septembre 2015, éditions Pocket

 Du même auteur Biographie, chronique, interview

 

 

Go to top