La cachette du diable
Résumé Editeur
Le jour où Oscar Kortico se retrouve seul au monde, il se souvient des paroles de son grand-père : " On ne peut pas savoir qui l'on est vraiment avant de connaître son propre passé, son histoire et aussi celle de son pays. " Sur les traces de sa famille, il part à la recherche du minuscule hameau de Pata de Puerco, fondé dans les années 1800 par ses ancêtres. Qui étaient ces esclaves fugitifs aux haines féroces, aux amours improbables, et que signifie cette amulette étrange, un collier avec un pied de cochon séché, qui a donné son nom au hameau et qui constitue le seul héritage d'Oscar ? Au cours de sa quête, Oscar plongera dans son passé familial et dans celui de son île, son peuple...
Quelle merveilleuse surprise que ce roman, à la fois dépaysant et distrayant mais surtout captivant.
En compagnie d’Oscar, nous allons revenir sur l’histoire de Cuba, une histoire comme jamais elle ne nous sera racontée dans les manuels scolaires, non, ici, c’est pour un voyage dans un pays plein de magie et d’excentricité que Carlos Acosta nous donne rendez-vous.
Il faut dire qu’avant d’ouvrir ce roman, je n’avais aucune idée de qui était l’auteur et comme j’ai pour habitude de ne rien chercher avant d’avoir terminé mon roman, je suis restée avec l’idée que ce monsieur avait un talent de conteur exceptionnel doté d’une imagination fertile et merveilleuse qui donne vie à une galerie de personnages haute en couleurs.
Né à la Havane, Carlos Acosta est devenu, par la force des choses, un brillant danseur et évolue dans des compagnies prestigieuses, un métier qui l’oblige à quitter son pays. Difficile de quitter Cuba quand on l’a dans la peau et depuis Carlos Acosta ne rate aucune occasion de rendre hommage à la terre qui l’a vu naître, que ce soit à travers la danse ou plus récemment au travers des pages de son roman La cachette du diable.
Depuis le début de cette chronique, je vous parle de l’auteur, de son amour pour son pays natal, de son talent mais presque rien au sujet du roman … C’est un peu difficile de vous parler des personnages qui peuplent ces pages, vous perdriez le plaisir de les découvrir petit à petit, de faire connaissance avec leur passé, qui est aussi celui, douloureux, de Cuba, de cette magie qui est omniprésente même si on n’en parle pas, de l’écriture simple et visuelle qui sert une magnifique histoire.
Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce livre et cet auteur et espérer qu’un jour Carlos Acosta nous offre une autre belle histoire.
J’ai rarement été aussi envoûtée par un roman que je ne l’ai été avec La cachette du Diable et, si je pouvais, je retournerai régulièrement à Pata de Puerco.
