Kerley Jack






Collection Macabre

 






1972, Marsden Hexcamp, célèbre peintre psychopathe, attend la sentence du tribunal où il est jugé pour meurtres. La décision du tribunal tombe, ce sera la peine de mort pour un monstre tel que lui.
Contre toute attente cette exécution n'aura pas lieu, une femme toute de noir vêtue s'introduit dans la salle d'audience et tue Hexcamp avant de retourner l'arme contre elle.
30 ans après, l'équipe de supers flics formée par Carson Ryder et Harry Nautilus, forte de leur précédent succès au sein de la BISPI (cellule habilitée à explorer les comportements déviants) (voir le centième homme) se voit confier une affaire des plus étranges. Une prostituée retrouvée morte dans un motel sordide, une mise en scène des plus troublantes qui n'est pas sans rappeler « l'œuvre » d'Hexcamp qui se voulait l'Artiste de la Mort ... Mais Hexcamp est mort, qui peut bien être ce mystérieux admirateur qui sème des morceaux de tableau sur son passage. 
Ce livre à tout d'un page turner à l'américaine, suspens, frissons, humour, amour un peu quand même, situations périlleuses et, surtout ce qui fait sa force, une galerie de personnages tous plus fous les uns que les autres.
Le duo formé par Ryder et Nautilus est agréable et attachant, tout les oppose et pourtant ils sont un peu comme le Yin et le Yang. Leur complicité et leur humour donnent une certaine légèreté, qui permet au lecteur de souffler dans cette course aux collectionneurs d'un genre particulièrement macabre.

Certains se damneraient pour posséder la corde qui a servi à étrangler une jeune innocente et que dire du prix à payer pour détenir un vêtement souillé de sang. La grande mode en ce moment ce sont les œuvres d'Hexcamp, personne ne les a vues mais on tuerait pour elles.

Même si l'ambiance du livre n'est pas glauque, elle est assez angoissante pour qu'on ressente à certains passages des sueurs froides. Quelques clichés, quand même, mais qui ne gâchent en rien, bien au contraire, la lecture de ce livre.

Collection Macabre, parution août 2007. Éditions Michel Lafon

Go to top