Risk Hallberg Garth

City on fire - Garth Risk Hallberg

 

 

City on fire

 







City on fire - Garth Risk Hallberg

4ème de couverture : 31 décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis qu'à l'autre bout de la ville, dans le Lower East Side, Charlie attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques encablures de là, dans Hell's Kitchen, Mercer Goodman tourne et retourne un délicat carton d'invitation. Et s'il se rendait à la réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette soeur que William, son amant, lui a toujours cachée ? Pourquoi ne pas saisir l'occasion d'en apprendre plus sur lui, l'ancien leader du groupe punk Ex Post Facto ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans Central Park. Une ombre s'écroule dans la neige.
Qu'est-ce qui peut bien relier ces personnages à ce drame ? Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de se croiser et de s'entremêler jusqu'au blackout du 13 juillet 1977. Une immense coupure de courant plonge alors New York dans le noir. Leurs vies en seront bouleversées à jamais...
City on Fire est une ode à New York, un roman flamboyant et inoubliable sur l'amour, la trahison et le pardon, sur l'art, la vérité et le rock, et sur cette interrogation : qu'est-ce qui rend la vie digne d'être vécue ?


Garth Risk Hallberg nous propose de nombreux personnages qui semblent très éloignés les uns des autres. En effet, que peuvent bien avoir en commun une riche famille de Manhattan, les membres d’un groupe de punk ou encore des jeunes gens un peu paumés… (et ce n’est qu’une infime partie des personnes qui peuplent les pages de City on Fire).
Au fur et à mesure, on fait leur connaissance et on entrevoit les points, parfois infimes, qui vont les relier les uns aux autres.
Une immense fresque se dessine alors sous nos yeux.

Tous ont leurs petits secrets, leurs failles. Les relations personnelles sont finement disséquées, relation parents-enfants, relations de couples, deuils, adoption… et tous les sentiments qui en découlent, amour, amitié, haine, destruction, trahison…

Tous ont leur importance même si, pour la lectrice que je suis, certains m’ont paru beaucoup plus intéressants et attachants que d’autres. On suit leurs parcours avec curiosité d’autant plus qu’un mystère plane tout du long du récit. Qui a tiré les coups de feu le soir du réveillon de 1976 et pourquoi ?

New-York, personnage phare de ce récit, sert de décor à leurs histoires. Une ville qui, à l’époque, était au bord de la faillite et où la criminalité explosait… Mais où la culture underground était à son apogée… Cela donne une atmosphère particulière au roman et on y ressent tout l’amour que l’auteur lui porte.

City on fire se termine en apothéose avec la nuit dantesque que vont vivre les différents protagonistes lors du blackout de juillet 1977.

Alors, certes, sur les 1000 pages que comportent le roman, on ne peut pas dire qu’il n’y ait pas quelques longueurs et le récit aurait sans doute gagné en dynamisme en étant un peu allégé ; mais, pour autant, le tout reste parfaitement fluide et surtout addictif.

Un roman social et punk dans le New York des années 70 qui vaut le détour.
Et quand on sait qu’il s’agit d’un premier roman, on ne peut que rester admiratif… Un talent à suivre !

City on fire, parution janvier 2016. Editions Plon
Parution mars 2017, éditions Le Livre de Poche




 
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