d’Estienne d’Orves Nicolas






Les Orphelins du Mal





 

 

 

 

Résumé éditeur :
Que sont devenus les enfants nés dans les haras humains créés par les nazis ?
1995, en Allemagne. Le même jour, quatre hommes sont découverts, une ampoule de cyanure brisée dans la bouche, nus, la main droite coupée. Une seule certitude : les quatre hommes sont tous nés dans un Lebensborn, l'organisation la plus secrète des nazis, des haras humains où les SS faisaient naître de petits aryens pour réaliser leur rêve dément d'une race pure. Les autorités allemandes étouffent l'affaire.
Paris, 2005. Anaïs, jeune journaliste, est contactée par un étrange personnage, Vidkun Venner, un riche collectionneur norvégien. Vidkun a reçu une mallette, anonyme, contenant quatre mains momifiées. Quatre mains droites. Il veut qu'Anaïs l'aide à découvrir d'où elles viennent, et pourquoi on lui a envoyé ce macabre colis.
Très vite, la tension monte autour d'Anaïs. À mesure qu'elle avance dans son enquête, des signes inquiétants surgissent, des dossiers d'archives sont volés, des témoins refusent de parler, d'autres... disparaissent. Anaïs en vient à douter : tout s'est-il vraiment arrêté à la fin de la guerre ?

 

Anaïs, jeune journaliste au passé perturbé, est un jour contactée par Vidkun Venner, riche collectionneur norvégien, pour écrire un livre sur le colis qu'il vient de recevoir : 4 mains droites momifiées.

S'ensuit une enquête trépidante qui les mènera dans différentes régions françaises, en Allemagne et en Norvège et leur permettra de remonter jusqu'à leurs propres origines.

Dès le prologue, le ton est donné : le mal nazi et notamment une facette de ce mal dénommée les « lebensborn » ou encore « haras humains » : des institutions peuplées de jeunes femmes consentantes et de jeunes soldats aryens, et dont le but est la reproduction de la pure race aryenne.   (Il est d'ailleurs à noter qu'aujourd'hui encore de nombreuses personnes nées dans ces institutions ne connaissent pas leurs véritables parents et ne les connaîtront sans doute jamais).

Nicolas d'Estienne d'Orves, s'est servi de ce pan historique, pour nous livrer un thriller trépidant.   Il jongle avec l'aventure d'Anaïs et d'autres personnages évoluant à d'autres époques avec une facilité déconcertante et sans perdre le lecteur une seule seconde.   Le style de l'auteur est très prenant, il sait installer ses personnages, les décors, les odeurs...  L'angoisse s'installe petit à petit et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Les Orphelins du Mal, Publication mars 2007. Editions XO
Parution novembre 2009, éditions Pocket

 

 Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview

 


 

 

 

 

 

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