Sandra Martineau

 

 

 

Sandra Martineau

 

 

Bonjour Sandra, notre dernier entretien date de février 2014. Que s’est-il passé dans votre vie professionnelle depuis ?
Ma passion pour l’écriture m’emmenant toujours vers de nouveaux projets, ma vie professionnelle combinée à celle de mon activité d’auteur se densifie sérieusement, mais je survis.


Votre nouveau roman Dernière escale vient de sortir aux Editions Lajouanie, pouvez-vous nous le présenter ?
Dernière escale est tout d’abord l’histoire d’un homme, un ex-footballeur, parti en croisière avec femme et enfants pour tenter de sauver ce qu’il reste de sa vie familiale. Mais sur ce bateau, cet homme va devoir affronter son pire cauchemar…
Mais Dernière escale est aussi l’histoire d’une famille à la dérive, une famille dont la somme des histoires tend à fragiliser…

 

Comment s’est déroulé votre rencontre avec ce nouvel éditeur ?
Un ami auteur m’a soufflé son nom, je leur ai adressé mon manuscrit et très rapidement ils m’ont recontactée.

 

Pourquoi avoir décidé de situer votre roman sur un bateau de croisière ?
Ce choix n’est pas anodin. J’ai effectué une croisière et l’idée de ce roman m’est apparue durant celle-ci. Certains éléments durant ce voyage ont été les déclencheurs de la création de cette histoire.

 

Dernière escale - Sandra MartineauVotre personnage principal, Richard, est une ancienne star du foot. Pourquoi ce choix ?
Je souhaitais un personnage auquel je pourrais inventer un passé sulfureux (sexe, drogue, violence…). S’offrait à moi deux types de candidats, un footballeur ou une star de show-business. Il me fallait quelqu’un médiatiquement connu, mais pas trop. J’ai opté pour le joueur de foot, car ce milieu sportif regorge de ce type de débordements.


Richard est truffé de travers et de défauts, un anti-héros, tout comme Yoan dans Les blessures du silence. Pourquoi avoir décidé de vous attaquer à ce genre de personnages ?
La thèse de l’anti-héros m’attire de plus en plus. Le monde n’est ni blanc, ni noir et depuis Les blessures du silence je trouve ma source d’inspiration dans toutes ces nuances de gris. Mes personnages, on les aime et ensuite on les déteste ou inversement, mais ils ne laissent pas les lecteurs indifférents.

 

Prenez-vous plus de plaisir à développer un personnage antipathique ou sympathique ?
Ni l’un, ni l’autre. Je travaille d’abord les blessures et la façon dont elles peuvent faire évoluer le personnage. Mon plaisir réside dans la construction d’un personnage que le lecteur pourrait reconnaître comme un parent, un ami, un voisin…


Un homme antipathique, une femme blessée, un ado rebelle, une petite fille adorable… Où trouvez-vous l’inspiration pour vos personnages ? Vous arrive t-il de vous inspirer de personnes réelles ?
La vie en règle générale est source d’inspiration et mes personnages ne sont que des mélanges de tout ce qui m’entoure. Je sais que la recette est bien proportionnée lorsque personne ne se reconnait dans ce que j’écris. Savant dosage …


Concernant vos projets, vous prévoyez d’écrire deux « suites » à votre livre Les blessures du silence. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Quels sont les personnages que nous allons retrouver ?
Antonia et Samuel vont revenir dans deux suites, en équipe dans la première, et ensuite désolidarisés dans la deuxième… La vie va les toucher de près, aussi bien intimement que professionnellement parlant. Mais je ne vous en dis pas plus !


Merci beaucoup Sandra, nous vous laissons le mot de la fin.
Merci à toute l’équipe de Plume Libre du soutien que vous m’avez toujours apporté. Votre site est comme un salon de thé dans lequel j’adore venir déguster une petite gourmandise en compagnie de quelques lecteurs.

 

 

Du même auteur : Biographie, chronique, interview

 

 
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