Adamo Christine

 




Noir austral

 





Résumé éditeur : Liz, chargée pour le tribunal de Sydney d'attribuer le statut de réfugié politique à des hommes et des femmes aux parcours ahurissants, ne supporte plus son métier. Les histoires atroces qu'elle entend à longueur de journées - vérités pour les uns, mensonges pour les autres - ont eu raison de toutes ses illusions. Déracinée, née d'une mère inconnue d'origine française, la jeune femme décide de quitter l'Australie pour la Provence, bien décidée à renouer avec son passé. Cette décision dérange. Un homme la suit. Les meurtres se multiplient autour d'elle sans qu'elle comprenne pourquoi. Comment pourrait-elle savoir qu'une longue marche dangereuse commencée des siècles plus tôt sur les terres australes se poursuit à travers elle ? Qui aurait pu lui dire qu'un passé aborigène vieux de 70 000 ans déciderait un jour de son avenir ?...


Je dois avouer qu’il y a encore un an, je n’avais jamais entendu parler de cette auteure et ce serait sans doute encore le cas si une fidèle lectrice de Plume Libre n’avait pas attiré mon attention dessus.

Christine Adamo a construit Noir Austral avec deux lignes d’intrigue à l’opposée l’une de l’autre.

D’un côté, Liz, à notre époque dont nous faisons la connaissance en Australie. Nous allons très vite nous apercevoir que ni sa vie professionnelle, ni sa vie privée ne la satisfont. Elle va donc décider de tout reprendre à zéro en déménageant en France, le pays d’origine de sa mère qu’elle n’a presque pas connue.

L’autre partie commence 70000 ans avant J.C. sur le continent océanique. Tout le long du roman, on va suivre l’évolution des aborigènes de cette époque jusqu’à nos jours avec notamment la constitution de l’état d’Australie. Leurs coutumes, mythes et croyances sont expliqués avec simplicité. C’est aussi l’occasion pour l’auteur de parler d’une page de l’histoire d’Australie peu reluisante que je vous laisse le soin de découvrir en lisant le roman.

J’avoue avoir été mitigée à certains moments dans ma lecture et ce dans les deux parties.
J’ai eu un peu de mal avec le personnage de Liz. Son installation en France m’est apparue un peu trop rocambolesque. Cependant, ses voisins les plus proches apportent beaucoup de fraicheur.
Concernant la partie mettant en scène les aborigènes, elle s’est avérée beaucoup plus intéressante que je ne le craignais au départ même si, à force, il y a tout de même quelques répétitions concernant leur mode de vie.

Mais les deux parties finissent par s’accélérer et les différentes révélations finales, que je n’ai pas vu venir, valent le coup.

En conclusion, du bon et du moins bon, mais ravie d’avoir découvert la plume de Christine Adamo qui m’a permis en plus d’approfondir mes connaissances sur l’Australie sur des sujets qui m’étaient inconnus.

Noir Austral, parution avril 2006 – Editions Liana Lévy
Parution mai 2008– Editions Folio Policier


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