Laurin Nina

Vue pour la dernière fois - Nina Laurin




Vue pour la dernière fois 

 

 
 
 




Vue pour la dernière fois - Nina Laurin Résumé éditeur :
Deux filles portées disparues à treize ans d’intervalle. Entre elles, un indiscutable air de famille. Laine Moreno, anciennement Ella Santos, rase les murs et cache ses cicatrices. Caissière dans une supérette et barmaid la nuit, elle veut tout faire pour disparaître. De ses dix à ses treize ans, elle a été séquestrée dans un cave et violée à répétition par un tortionnaire que la police de Seattle n’a jamais fait l’effort de rechercher. Car Laine n’est pas assez blanche de peau pour intéresser la justice, sa famille ne fréquente pas les bons quartiers. Son calvaire s’est arrêté par pur hasard. Un jour, elle a été relâchée sur le trottoir, enceinte de son bourreau, puis elle a abandonné son bébé. Et depuis, elle tente d’oublier. Jusqu’au jour où elle tombe sur un avis de recherche. La petite fille sur la photo est son portrait craché…


La quatrième de couverture ci-dessus m’a tout de suite attirée. Certes, les thrillers avec disparition d’enfants, il y en a beaucoup, mais celui-ci avait un petit côté inédit.

Nous allons donc faire la connaissance de Laine Moreno qui ne s’est jamais remise de son kidnapping alors qu’elle n’était qu’une enfant. Son bourreau lui en a fait voir de toutes les couleurs et elle survit à base de cachets en tous genres histoire de tenir le coup. Mais sa vie reste un vrai désastre et personne n’a vraiment essayé de l’aider à remonter la pente, si tant est que cela soit possible.

Le jour où elle découvre la photo d’une petite fille disparue qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, elle va devoir replonger dans son pire cauchemar et coopérer avec la police.

Si vous vous attendez à lire cette histoire du côté des policiers, oubliez tout de suite cette idée. C’est avec Laine que nous allons vivre cette enquête et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’a pas toujours les meilleures idées du monde pour essayer d’aider, malgré sa bonne volonté. Et autant, on ressent de la compassion pour tout ce qu’elle a subi, autant, son comportement peut parfois nous agacer.

J’avoue ressortir de cette lecture un peu mitigée. Certes, le livre se lit très vite et on ne s’ennuie pas, mais il ne va pas non plus me laisser un souvenir impérissable.
Mais mention spéciale, toutefois, pour la fin machiavélique, car même si j’avais suspecté le coupable, j’avoue que cela m’a fait froid dans le dos.
Et je tiens également à souligner l’originalité du traitement fait par Nina Laurin concernant un sujet maintes fois abordé.

Vue pour la dernière fois - Parution avril 2019 -  Editions Presses de la cité 
Traduction : Cécile Arnaud 

 

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