De si bonnes amies
Résumé éditeur :
« Cela n’a rien à voir avec la justice. C’est de la vengeance. Pure et simple. »
Dana Diaz est comédienne de stand-up à Austin, Texas. Lorsqu’elle se lie d’amitié avec Amanda Dorn, programmeuse informatique, toutes deux se confient leurs terribles expériences dans des milieux presque exclusivement masculins – et notamment l’abus sexuel que Dana a récemment subi à Los Angeles. Amanda échafaude alors un plan parfait pour se venger de ceux qui les ont humiliées : chacune se chargera de punir l’agresseur de l’autre. Mais, rapidement, Dana s’interroge : jusqu’où peut-on aller dans la vengeance sans y perdre son âme ?
Amy Gentry prend tout son temps pour installer ses personnages, à tel point que le début du roman est très lent et que la vie de Dana Diaz ne s’avère pas très palpitante.
Et puis la rencontre avec Amanda Dorn, qui paraît anodine, va soudainement donner un ton beaucoup plus dramatique au récit.
Amy Gentry nous parle de tous les abus que les femmes subissent, les insultes, les propos sexistes, le harcèlement tant moral que sexuel, les agressions sexuelles…
A partir de là, Amanda et Dana vont se venger des hommes qui les ont fait souffrir. Elles ont tellement de colère à l’intérieur qu’elles vont découvrir des côtés de leurs personnalités qu’elles étaient loin d’imaginer.
Mais bientôt, la relation entre les deux femmes évolue et cela donne à cette histoire un nouveau souffle.
Les rebondissements vont affluer, les caractères se dévoiler davantage jusqu’à un final étourdissant.
J’avoue avoir eu un peu peur en commençant ce roman car il faut persévérer un peu pour appréhender toute l’ampleur de l’histoire que nous propose Amy Gentry.
Mais, au final, c’est un thriller psychologique de bonne facture que nous propose l’autrice et qui est, malheureusement, on ne peut plus d’actualité.De si bonnes amies - Parution avril 2019, Collection La Bête noire - Editions Robert Laffont
Parution juin 2020, éditions Pocket
Traduction : Fabienne Vidallet
Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview