Gibson William






Code Source

 





Difficile de résumer le dernier ouvrage de William Gibson, l'un des pères du mouvement « Cyberpunk ». Le roman parle d'une ancienne star de la chanson reconvertie dans le journalisme, d'un homme victime d'un enlèvement, d'un lit volant, d'un robot en Lego et d'un mystérieux container.  Bref, comme à son habitude chez Gibson, le roman est un brin confus et bien malin est celui qui peut se targuer d'avoir tout compris à la première lecture.
Gibson aborde un thème quasiment jamais traité dans la littérature, je veux parler ici de « locative art ». Il s'agit d'un art qui combine à la fois le GPS et le Wifi afin de créer des mondes parallèles accessibles avec seulement un casque de vision 3D. Une sculpture numérique est projetée sur un endroit public que personne ne peut voir s'il n'a pas le casque. Cela permet, par exemple, de faire une image numérique du cadavre de River Phoenix à l'endroit même de sa mort.

Cet aspect du roman est vraiment passionnant. L'écriture de Gibson est dynamique et toujours prête à faire des sauts dans la narration, ce qui fait de Code source un livre compliqué à suivre. Les réfractaires aux nouvelles technologies risquent d'avoir du mal avec ce livre. Cependant, le voyage reste très intéressant de par la galerie de personnages tous plus azimutés les uns que les autres.


Code Source, parution mars 2008. Editions Au Diable Vauvert

 Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview

 


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