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Les enfants perdus de St. Margaret - Emily Gunnis



Les enfants perdus de St. Margaret 

 

 


 

 

Les enfants perdus de St. Margaret - Emily Gunnis

Résumé éditeur :
1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires. Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais…


Le film The Magdalene Sisters se déroulant en Irlande a rendu tristement célèbre ces « foyers » pour mères célibataires de la fin du 19ème siècle et première moitié du 20ème siècle. Les jeunes femmes y étaient envoyées par leurs familles afin d’accoucher en toute discrétion et forcées d’abandonner leurs enfants. Elles étaient traitées comme des moins que rien, obligées de travailler du matin au soir, par les soeurs, ou devrait-on dire les geôlières, qui les géraient.

Ce que l’on sait moins c’est que de nombreux « couvents » de ce style ont également existé en Angleterre. Et c’est de ces derniers que s’est inspirée Emily Gunnis pour écrire Les enfants perdus de St. Margaret (lieu fictif).

A l’histoire déchirante d’Ivy que l’on découvre au travers de ses lettres, l’autrice a choisi d’y rajouter une jeune journaliste, Sam, qui va enquêter sur St. Margaret à la veille de sa démolition.
Le roman alterne entre les lettres d’Ivy que Sam découvre peu à peu et son enquête.
Les lettres d’Ivy sont vraiment bouleversantes et ajoutent énormément d’émotions au récit.
L’enquête de Sam, bien qu’intéressante, semble un peu cousue de fil blanc, surtout sur la fin. Mais Emily Gunnis arrive également à nous surprendre à d’autres moments.

Les enfants perdus de St. Margaret se lit donc avec intérêt et dénonce toutes ces « institutions » ignobles et le nombre de personnes qui, encore aujourd’hui, ne connaissent pas leurs origines.

Les enfants perdus de St. Margaret - Parution mars 2020 - Editions Préludes
Traduction : Paul Benita


Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview



 

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