Smith Wilbur






Les fils du Nil

 

 

 

Le troisième et dernier volet de la saga égyptienne de Wilbur Smith. Les nouvelles aventures de Taita valent-elles les précédentes?

Je ne vais pas laisser ce suspens intolérable longtemps. Pour moi, ce tome est le meilleur des trois. Je vous rappelle que les deux autres sont Le dieu fleuve & Le septième papyrus. Tandis que le second flirtait avec le thriller moderne, le premier nous contait la fuite du peuple égyptien devant l'invasion Hyksos. Ce dernier tome nous replonge immédiatement dans cette guerre qui dure depuis un minimum de deux générations. Le pays d'Horus est divisé en la Haute et la Basse Egypte. Cette dernière étant aux mains des Hyksos. Après avoir organisé la mort du pharaon Tamose en le trahissant, son fidèle allié et ami organise un simulacre de paix en tant que régent du pharaon Nefer. Puisque ce dernier est trop jeune pour régner.

Le résultat en est un complot politique du régent, Naja, pour prendre le pouvoir sur l'entière Egypte grâce à ses alliés chez les Hyksos. A travers ces manipulations politiques, on assiste à l'émancipation et à l'initiation de Nefer en fuite, par Taita devenu grand mage.

Pourquoi est-ce le meilleur? Parce que l'auteur joue avec ses protagonistes. Il en met en scène un grand nombre mais il ne s'y perd à aucun moment. Le lecteur non plus. Le lecteur suit ces machinations et l'envie de Nefer de regagner son trône avec un intérêt grandissant au fil des pages. Cette envergure politique et de vie en société manquait un peu au Septième papyrus. En revanche, cette dimension existait pleinement à la lecture du Dieu Fleuve. Mais je dois avouer que je me suis plus attaché à ce personnage de Nefer et à ce Taita qui paraît moins présomptueux. Mais Félicitations à Wilbur Smith qui a su créer une saga cohérente avec trois livres si différents.

Les fils du Nil - Parution octobre 2005. Editions Pocket

 Du même auteur Biographie, chronique, interview

 
 
Go to top