Acacia : Tome 2 - Terres étrangères
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Neuf années ont passé depuis la défaite et la chute brutale des Meins. Corinn Akaran est devenue la reine de l'empire d'Acacia, qu'elle dirige d'une poigne de fer. Mais déjà la révolte gronde, emmenée par Barad le Simple, un homme profondément marqué par les travaux dans les mines et habité par les rêves de justice d'Aliver. Quand les envoyés de la Ligue des vaisseaux sollicitent l'aide de la souveraine pour négocier avec les mystérieux Auldeks, un peuple que personne n'a jamais vu et qui vit au-delà du Monde Connu, c'est à son jeune frère Dariel qu'elle confie la difficile mission de découvrir quelles menaces planent sur l'empire, au prix d'un voyage de tous les périls... Cette fresque, traversée de bout en bout par un souffle épique singulier, tient le lecteur en haleine dès les premières pages : créatures monstrueuses contre lesquelles la princesse Mena et son armée mènent un combat sans merci, intrigues dans les couloirs du palais et au-delà des mers, luttes sanglantes pour le pouvoir, autant de rebondissements qui font des « Terres étrangères » un chef-d'oeuvre de la littérature fantasy.
C'est un vrai bonheur de retrouver le style de David Anthony Durham qui arrive à nous tenir en haleine avec ses descriptions hyper réalistes et ses nombreux personnages si complexes.
A commencer par Corinn Akaran, femme de pouvoir mais qui recèle de nombreuses failles et lutte pour cacher ses faiblesses. On commence par la détester pour finir par la plaindre. Son jeune frère, Dariel, (mon personnage préféré) constitue la bouffée d'air frais du roman, avec son humour subtil et ses nombreuses péripéties. Mena, leur sœur, n'est pas en reste. Il y une vraie dualité dans les personnages de la fratrie Akaran, ils se débattent tous entre l'éducation et les idées qu'ils ont reçues et leurs propres pensées et idéaux.
Cependant, je dois avouer que j'ai trouvé le rythme de ce second tome très lent. Au niveau de l'intrigue pure, il ne se passe pas grand chose. Les choses se mettent en place doucement à travers les descriptions et les projets des différents peuples. Heureusement certains mystères commencent à s'éclaircir, notamment celui du fameux quota.
Ce qui est sûr c'est que je serais au rendez-vous pour le dernier tome de cette trilogie qui, au vu de la fin de « Terres étrangères », laisse présager pas mal d'action et une surprise de taille pour l'empire d'Acacia.
Acacia : Tome 2 : Terres étrangères. Parution octobre 2009, Editions Le Pré aux Clers
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