Bourland Fabrice

 




Le diable du Crystal Palace


       

 

Résumé éditeur :

En novembre 1936, Andrew Singleton et James Trelawney reçoivent à leur domicile la visite de la belle et mélancolique Alice Grey. Depuis près d’une semaine, le fiancé de la jeune femme, Frederic Beckford, entomologiste au British Museum, a disparu sans laisser de traces. Craignant qu’un malheur ne soit arrivé, Miss Grey implore les détectives de lui venir en aide. Seul indice : un entrefilet relatant un accident survenu en pleine nuit entre un taxi et un fauve en liberté, dont la lecture a, semble-t-il, beaucoup troublé Beckford. Si les deux acolytes ont déjà assisté à maints phénomènes extraordinaires au cours de leurs enquêtes, ils étaient loin d’imaginer ce qu’ils allaient bientôt découvrir dans les rues brumeuses de la capitale britannique. Aidés par le Pr Winwood, zoologiste réputé, nos héros vont devoir batailler ferme pour empêcher le XXe siècle de sombrer dans le chaos.

Après avoir entendu tellement de bonnes choses sur cette série et le style de l'auteur, voici enfin ma première rencontre avec les deux détectives de l’étrange.
Moi, qui ne suis pas une grande fan du duo composé de Sherlok Holmes et du Docteur Watson, j’avoue avoir été séduite par Singleton et Trelawney, qui sont pourtant assez proches du célèbre détective anglais. Allez comprendre ! Peut-être est-ce le fait que ces deux-là s’entendent comme larrons en foire alors que leurs caractères les opposent. Là où Watson était une sorte de faire valoir, ce tandem-ci fonctionne à la perfection, chacun ayant une place aussi importante que l’autre. Leurs discussions sont pleines d’humour, les situations s’enchainent sans temps mort et l'enquête est plus que mystérieuse, puisque c’est sur la piste d’animaux disparus depuis des millions d’années qu’ils nous entraineront sur fond d’hommage au « Monde Perdu » de Conan Doyle.
Si le duo formé par Singleton et Trelawney a son importance, Fabrice Bourland n’en a pas négligé les personnages secondaires pour autant, avec un coup de cœur pour le Pr Rufus Aloysius Winwood, dont le grain de folie n’a d’égal que le talent dont il fait preuve dans la résolution de cette affaire.
Le fait que l’intrigue se situe à l’époque victorienne ajoute une ambiance mystérieuse à tout ça et il ne nous en faut pas plus pour imaginer les rues de Londres à cette époque.
Il ne me reste plus qu’à découvrir les deux premiers volets de cette série et cela ne saurait tarder tant j’ai eu plaisir à la lecture de ce livre !

Le diable du Crystal Palace, parution avril 2010.Éditions 10-18 
   Du même auteur : Biographie, chronique, interview
 


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