Cantat Xavier

 




Méfaits divers

 

 



"J'avais coupé mon téléphone portable depuis deux jours et demi. Enfin, j'étais au calme, serein, bien, bien avec ma famille, ma compagne et les enfants. Chaque fois que je me retrouve dans la maison de l'île de Ré, je ressens cette sensation de bien-être, d'apaisement, de plénitude presque. Je suis tombé amoureux de l'île de Ré il y a vingt ans en même temps que de ma femme, Rétaise d'origine. Sa famille y est installée depuis le XVIIe siècle au moins et c'était notre destination fétiche bien avant que les Parisiens en fassent une réserve à la mode. Ce coin est mon refuge, notre refuge, je m'y retrouve, je nous retrouve. Alors, oui, ce lundi 28 juillet 2003, je vais vraiment très bien. J'allais vraiment très bien."

Ainsi commence le témoignage du frère aîné du chanteur de Noir Désir. Ce livre essaye de montrer sans haine et sans passion destructrice comment les proches du clan Cantat ont vécu l'affaire. Il n'excuse en rien le geste de son frère mais se contente de rééquilibrer le débat médiatique. Il pointe du doigt les nombreux dysfonctionnements de la justice lituanienne et il nous révèle quelques aspects peu reluisant du métier de reporter.

En effet, le portait des médias à travers ce livre est édifiant entre arrivisme, méconnaissance et malhônneteté. Il nous raconte sa vision de l'affaire non sans pointer les erreurs qu'il estime avoir commis. Il nous livre un portait poignant de lui-même touché au plus profond de son être qui essaye d'assumer tant bien que mal le fait d'être dans le "mauvais camp".

 

      Au final on obtient un livre qui ne peut que nous révolter devant le gâchis de ce drame et de la manière dont certaines personnes ont essayé d'en profiter. La meute médiatique a toujours faim.



                                          


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