Willocks Tim






Green River

 

 

 

 

4ème de couverture
Green River, un pénitencier de sécurité maximale au Texas. Un univers sans pitié où le silence n'existe pas, l'obscurité non plus. Un véritable enfer, entre tensions raciales et violences quotidiennes, dans lequel vivent cinq cents âmes perdues. C'est ici que Ray Klein, ancien médecin, purge sa peine. Alors que sa libération approche, une émeute éclate dans la prison. Au milieu du chaos et de l'anarchie, Ray, qui est tombé amoureux de Juliette Devlin, psychiatre judiciaire, va tout mettre en oeuvre pour sauver la jeune femme séquestrée avec ses patients dans l'infirmerie.
Avec ce huis clos impitoyable peuplé de figures effrayantes, depuis John Campbell Hobbes, directeur de prison psychorigide, jusqu'à Henry Abbott, meurtrier schizophrène, Tim Willocks nous offre un portrait terrifiant de la vie carcérale. Il nous donne surtout un thriller prodigieux, au rythme haletant et au suspens oppressant.
 
L'avis de Stéphane
Les Editions Sonatine rééditent l'un des premiers romans de Tim Willocks  : Green River.
Ce roman est une plongée en apnée dans un pénitencier moderne. Une prison panoptique aux mains d’un directeur sombrant peu à peu dans la folie pour montrer au monde ses convictions et ses méthodes sur l’univers carcéral. Il va tout faire pour que cette poudrière s’embrase, en appuyant simplement sur quelques ressorts pour déclencher l’étincelle et faire partir une émeute. Afin de voir qui survivra au chaos.
Green River explose littéralement, libérant les haines, exacerbant les tensions raciales, sexuelles…
Tim Willocks va visiter au plus profond l’âme humaine pour sonder sa part animale.
Sous la plume vive de l’auteur, tentent de survivre à cet enfer, des personnages d’une grande intensité psychologique. Tim Willocks met à profit son expérience de psychiatre au fil des portraits d’une réalité et d’une puissance saisissante.
Ce thriller est mené à un rythme intense d’un bout à l’autre entre meurtres, règlement de comptes, viols… Green River a l’odeur de la haine mais aussi du sang, du foutre et de la pourriture…
La construction du récit est remarquable pour un premier écrit et démontre déjà le talent futur de grand romancier de Tim Willocks.
Green River est aussi une réflexion sur la détention, la réinsertion et le regard du monde extérieur sur l’univers carcéral. Il est encore plus effrayant de constater que Green River à sa sortie, pouvait paraître comme une vision exagérée et de voir qu’aujourd’hui,  ce roman est bien loin de la réalité violente des prisons.
Green River est un thriller choc, véritable coup de maître de Tim Willocks, un roman phare et une référence sur l’univers carcéral.

L'avis de Montse
Après La religion, je me suis empressée de me jeter sur un autre roman de Tim Willocks : Green River et là encore quelle claque !

Un huis clos très violent (à ne pas mettre entre toutes les mains) sur l’univers impitoyable de la prison. Changement d’univers radical par rapport à La religion ou plutôt le contraire, étant donné que Green River a été écrit avant La religion. Mais ce qui persiste, c’est l’écriture de Tim Willocks, toujours aussi puissante et quasi ensorcelante. Car autant vous prévenir, une fois le roman commencé et les personnages principaux mis en place, difficile de décrocher de votre lecture.

Encore une fois, Tim Willocks explore avec Green River une autre facette du « mal » parsemée d’une belle touche d’humanité.

Green River, parution avril 2010. Éditions Sonatine
Parution mars 2013, éditions Pocket
 
Go to top