Prix des lecteurs 2010 du Livre de Poche - Section Polar

 

La section polar cette année a vu des auteurs d'horizon très différents participer à ce prix. Quasiment toutes les spécificités du polar ont été abordées.

Les livres ci-dessous sont présentés dans l'ordre de leur sélection et ensuite dans l'ordre d'arrivée. Les lauréats devront encore subir une épreuve de vote avant de savoir lequel repartira avec le prix des lecteurs du livre de poche 2010 section polar.

 

Le symbole   indique que le roman est sélectionné pour le vote final qui aura lieu début septembre afin de désigner le grand gagnant du prix des lecteurs du livre de poche 2010 dans la section polar. 

 

 Février 2010

 Philip Kerr
La Trilogie berlinoise

 

"Publiés pour la première fois entre 1989 et 1991, L'Eté de cristal, La Pâle Figure et Un requiem allemand ont pour toile de fond le IIIe Reich à son apogée et, après la défaite, l'Allemagne en ruine de 1947. Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise, est devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l'Allemagne nazie ce que Philip Marlowe est à la Californie de la fin des années 1930 : un homme solitaire, témoin de son époque.
Des rues de Berlin ""nettoyées"" pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques à celles de Vienne la corrompue, Bernie enquête au milieu d'actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. La différence avec un film noir d'Hollywood, c'est que les principaux protagonistes s'appellent Heydrich, Himmler et Goering...."

Faire vivre Phillip Marlowe au temps des nazis dans l'Allemagne d'avant et d'après guerre est la première bonne idée de ce roman. Phillip Kerr nous plonge dans les tourments de cette période trouble à travers les yeux d'un privé revenu de tout. Il y ajoute une pincé de meurtre ainsi que sa dose de femme fatale et un sens de l'humour caustique servi noir.  Nous sommes donc ici en plein hommage de la littérature policière des années 50-60 mais transposé en Allemagne et c'est franchement réussi. Même si l'intrigue en elle-même n'est guère ce qui ce fait de plus original, l'intérêt se situe dans l'atmosphère et les personnages. Carton plein de ce coté qui en fait à mes yeux un des grands favoris de la compétition.

 


 

Lisa Gardner
 

Sur une route déserte de l’Oregon noyée par la pluie, une voiture abandonnée, moteur en marche, un sac de femme sur le siège du conducteur. Rainie, une avocate séparée de son mari, Pierce Quincy, ex-profiler, a disparu. Dérive d’une femme au passé d’alcoolique ou conséquence d’une des redoutables affaires dans lesquelles elle s’investissait parfois dangereusement ? Un homme sait ce qui s’est passé cette nuit-là. Et lorsqu’il contacte les médias, le message est clair, terrifiant : il veut de l’argent, la célébrité. Sinon, personne ne reverra Rainie. Aidé de sa fille, agent du FBI, Pierce se lance dans l’enquête la plus désespérée de sa vie, sur la piste d’un criminel sans visage et de la femme qu’il n’a jamais cessé d’aimer.

 

La mise en place de ce « Disparue » est tout d'abord laborieuse. On nous présente l'affaire de manière prévisible et sans avoir un regard original. Puis le début de l'enquête n'est pas des plus intéressante, cependant, les personnages commencent à prendre un peu d'épaisseur et enfin quelques zones d'ombres viennent pimenter cette intrigue. Puis lecture faisant, on s'attache à ce thriller plutôt banal mais finalement bien ficelé. « Disparue » est un honnête divertissement mais qui a du mal à se distinguer du tout-venant du thriller.
 
 

 

 Mars 2010
 Pierre Lemaitre
Robe de marié
 

Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite, elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape… L’ombre de Hitchcock et de Brian de Palma plane sur ce thriller diabolique.
Avec Robe de marié, dont on comprendra le titre dans les dernières pages, Pierre Lemaitre livre un polar parfaitement orchestré où le mal n’épargne personne. Allan Kaval, Marianne.
Une fable cruelle et amorale sur le harcèlement et la vengeance. Philippe Lemaire.

 

Exceptionnellement je ne vais pas vous résumez ce livre. Ce ne serait pas lui rendre justice. Tout ce que vous avez besoin de savoir pour affronter ce roman se situe en deux lignes.

Sophie est confuse, elle est très désorientée. Elle perd beaucoup de petites choses et a des trous de mémoire. Quand le meurtre vient cohabiter avec la folie, elle n’a plus le choix : elle doit fuir.

Bon d’accord j’ai quand même un peu résumé mais c’est juste histoire de vous appâter. Alors au début j’ai eu beaucoup de mal à accrocher au livre. Pour une raison très simple : il ne s’agit pas d’un roman ordinaire. On est tout de suite plongée dans la confusion mentale de Sophie et on partage avec elle sa souffrance. Ce qui du point de vue du lecteur est très déstabilisant. En plus de cet univers désorienté, l’action prend vite le pas à travers un événement qui survient dès les premières pages et qui oblige Sophie à devenir moteur de son existence.

Donc il s’agit d’un thriller psychologique qui lorgne sérieusement du coté de Hitchcock et de De Palma. Il y a donc son lot de rebondissement mais paradoxalement ce n’est pas ce qui prime sur le bonheur qu’engendre la lecture de ce deuxième opus de Pierre LEMAITRE. Il a imaginé une histoire retorse et prend un vrai plaisir à nous décrire les mécanismes qui dictent la folie de l’héroïne. Le style est fluide et alerte. Lemaitre dresse un portrait de femme saisissant de réalisme. Il sait égrainer des parcelles de folies pour notre plus grand bonheur. Un livre qui se déguste jusqu'à la dernière page. une vraie réussite et un vrai coup de coeur.

 


 
Mari Jungstedt
Celui qu'on ne voit pas
 

Après s’être disputée avec son compagnon lors d’une fête dans leur maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le long de la plage. Bientôt, cernée par un épais brouillard, elle sent qu’on la suit. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, tuée à coups de hache. Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où ses amies et elle se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et les quelques verres de vin qu’elle a bus, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit. Celui qu’on ne voit pas. Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit au plus vite découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe de nouveau.

"Celui qu'on ne voit pas" se situe dans la ligné des polar nordique qui sont à la mode depuis le succès de Millénium. Je ne sais pas si c'est l'histoire pas follement passionnante, les personnages pas franchement affutés ou bien l'ambiance du livre, tout sauf captivant, mais personnellement je n'ai pas du tout accroché à ce roman. Ce qui est dommage car il y avait matière à avoir un livre entrainant mais je suis passé complétement à coté.
 
 

 

 Avril 2010
 
 R. J. Ellory
 
 
Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps d’une fillette assassinée. Une des premières victimes d’une longue série de crimes.
Des années plus tard, alors que l’affaire semble enfin élucidée, Joseph s’installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d’enfants se multiplient…
Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante.
Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu’il met en jeu.
 
Alors voici le fameux "Seul Le Silence" qui a fait grand bruit lors de sa sortie. Je ne cache pas que j'avais comme une certaine appréhension à l'entame de ce roman. D'une part à cause de son volume prêt de 600 pages bien tassé puis d'autres part à cause de son ambiance d'après-guerre dans la campagne américaine. Mais instantanément R.J Ellory m'a conquis avec son style coulé mais empreint d'une certaine mélancolie qui d'ailleurs berce tout le roman. Il y a comme un parfum d'inéluctable à la lecture de ce livre désenchanté.  Ellory nous brosse le portrait d'une petite bourgade américaine avec son lot de cachotterie et de secret. Cependant pour les adeptes du thriller pur et dur vous risquez d'être déçu car l'énigme ne présente pas  un intérêts immense, pour les habitués du genre le coupable ne laisse pas trop de doute. Mais la joie que procure ce livre provient de la description de la vie tumultueuse de son héros. Un vrai grand moment de littérature. Inutile de préciser que lui aussi fait partie de mes chouchous.
 

 
 
Sebastian Fitzek
Thérapie
 
 
Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d’une maladie qu’aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l’a accompagnée chez l’un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d’une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d’Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d’un mal étrange et qui s’évanouit sans laisser de traces... Le psychiatre n’a dès lors plus qu’un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.
Le meilleur suspense que j’aie lu cette année. Une intrigue sensationnelle ! The Bookseller.


"Thérapie" est un livre en forme de puzzle. On est prévenu dès le début par le narrateur. L'auteur va nous emmener dans une intrigue retorse à souhait avec de nombreuses fausses pistes. Le style est de bonne facture même si on peut regretter son coté un peu impersonnel en comparaison de "Seul le silence" c'est le jour et la nuit à ce niveau-là. Le rythme et l'intrigue sont par contre très bien ficellé. Même si la fin est aisément devinable pour qui a un peu l'habitude des polars tordus. On passe cependant un très bon moment en compagnie de ce psychiatre sur cette île perdue.
 
 

 

 Mai 2010
 
 Linnet Burden
Les Ombres de Chicago
 

Un nouveau meurtre est commis dans le ghetto noir de Chicago. Cassy Cruz, une jeune journaliste portoricaine, est envoyée sur les lieux du crime pour couvrir l’affaire. Elle y retrouve une vieille connaissance, l’inspecteur Hatten. Cassy est certaine qu’il ment. Malgré sa peur, malgré les menaces, elle va tout faire pour le prouver, défiant ainsi les forces de police de la ville. Dans sa communauté, on attend ce moment depuis quinze ans...
 
"Les ombres de Chicago" est un roman qui s'attache plus aux personnages qu'a l'intrigue. C'est un roman d'atmosphère qui nous fait gouter à l'ambiance des quartiers de Chicago le tout dans un commissariat que n'aurait pas renié la série Hill Street Blues (Capitaine Furillo en français). On suit avec plaisir cette enquête dans les bas-fond de Chicago mais l'ensemble reste assez classique. Bien écrit mais pas assez surprenant à mon goût. Un moment agréable quand même.
 

 
 
Joseph Finder
Power Play
 

 
Enlèvement de milliardaires, détournements d’avion... les preneurs d’otages professionnels ne manquent pas d’audace. Mais s’emparer des dirigeants d’une grande entreprise, réunis le temps d’un séminaire dans un lieu coupé du monde, personne ne l’avait encore tenté. La demande de rançon est à la hauteur du coup : faramineuse. et si ces hommes visiblement prêts à tout n’étaient pas de simples malfrats ? Quand on joue avec le pouvoir, mieux vaut connaître ses partenaires... une mécanique de précision au suspense haletant. Par l’auteur de Paranoïa.
Finder est l’un des meilleurs auteurs de thrillers du moment et Power Play, son meilleur livre à ce jour. Harlan Coben.
Le thriller qui va faire frémir tous les conseils d’administration... Et tous les lecteurs ! The New York Times.  
 
"Power Play" est ce qu'on peut appeler un roman formaté. N'y voyez pas là forcément une critique.
Un format indique juste que le cadre est déjà défini et que normalement on y rentre plus facilement. Power Play fait donc partit de ces romans qui nous semblent familier de par leur personnages à la psychologie pas forcément creusé. Mais Finder est un auteur très doué dans l'art de nous pousser à tourner les pages. Il y arrive parfaitement ici avec cette histoire de prise d'otage sur fond de guerre économique. Le suspens est parfaitement huilé mais malheureusement peu être un peu trop. On attends l'accident qui nous sortirais de la routine du suspens classique comme "Paranoïa" a pu le faire. Mais on passe quand même un très agréable moment en compagnie de ce "Power Play". Le livre parfait à lire su la plage.

 

 Juin 2010
 
 Régis Descott
 
 
10 avril 1885. Dans une bastide d’Aix-en-Provence, la gendarmerie découvre une reconstitution macabre du Déjeuner sur l’herbe, le célèbre tableau de Manet, réalisée avec des cadavres. À Paris, le jeune Dr Corbel lutte chaque jour contre la syphilis et les maladies pulmonaires au chevet des laissés-pour-compte. Mais son destin va basculer avec l’apparition dans son cabinet de l’envoûtante Obscura, une prostituée qui ressemble étrangement au modèle qui posa pour l’Olympia, autre oeuvre sulfureuse de Manet… Régis Descott nous plonge au coeur du xixe siècle, des sommets de la société à ses bas-fonds, des balbutiements de la médecine légale aux vertiges de la clinique du Dr Blanche, génial aliéniste et amateur de peinture. Un thriller au charme vénéneux.
Avec la peinture et la psychiatrie à sa palette, Régis Descott dessine un polar brillantissime. S. M., Marie France.
 
Régis Descott nous revient après son dyptique avec Suzanne Lohmann comme personnage principal. Ici il nous plange dans une intrigue toujours à bas de psychiatrie mais avec une touche de peinture et ce sur una ambiance fin de XIXème siècle. Seulement cette fois cela ne fonctionne pas. L'intrigue pourtant tient la route et le méchant est plutôt réussi mais c'est du coté du rythme que cela pèche. L'absence flagrante de dialogue rend le texte trop statique et empêche l'histoire de prendre son souffle et de nous partager la vie des ces personnages bien croquées. Il en ressort une impression de lenteur qui n'est pas en phase avec l'histoire qui aurait tendance à s'activer. Certaines réaction des personnages peuvent étonner mais il s'agit du décalage dû à l'époque. Il en ressort une impression mitigé car il y a beaucoup de point positif dans ce roman notamment l'intrigue, les personnages ainsi que la description de l'univers de Paris en 1885 mais l'absence de rythme rend la lecture pénible. Dommage.
 

 
Arnaud Delalande
Les Fables de sang
 
 
Un tueur en série dans les jardins de Versailles, sous Louis XVI. Une jeune reine menacée. Un agent secret vénitien. Des fables au goût de sang. Des espions anglais, des inventions diaboliques, des secrets d’alcôve, des crimes énigmatiques, des histoires que vous n’oublierez jamais.
Avec ces Fables de sang, son sixième roman, Arnaud Delalande s’impose définitivement comme l’Arturo Pérez-Reverte français. L’intrigue a du panache, l’écriture de la poésie. Elle.
Épatant.[…] Un excellent roman historique à suspense, dans un cadre reconstitué avec virtuosité, qui nous donne de surcroît à connaître Versailles dans ses entrailles, ses sous-sols et ses canalisations. Livres Hebdo.
 
Plutôt qu'Arturo Pérez-Reverte, Les Fables de sang peuvent se lire comme les aventures de James Bond à Versailles. L'une des forces de ce roman est de nous plonger dans le quotidien du château du roi à travers la vie des serviteurs et gens de pouvoir. C'est cet aspect quasi réaliste qui nous permets de nous imprégner de cette histoire pleine de rebondissement à la poursuite d'un tueur en série revenu d'entre les morts. La galerie de personnage que nous brosse Arnaud Delalande est réjouissante à souhait. Avec virtuosité et élégance, l'auteur nous convie à suivre une intrigue politique riche en trahisons et en faux-semblant. Une vraie réussite en matière de polar historique.
 
 
 

 

 Juillet 2010
 


 
 Titania Hardie
Le Labyrinthe de la rose
 
 
Tandis qu'à Londres Lucy attend qu'on lui greffe un coeur, Will sillonne l'Europe pour tenter de donner un sens à l'héritage que sa mère lui a légué. Une quête qui les liera, Lucy et lui, de façon inextricable et ce, à tout jamais. Mais Will parviendra-t-il à répondre aux questions qui le taraudent ? D'autant qu'il n'est pas le seul à rechercher les vérités qui se cachent au centre du Labyrinthe de la Rose...
Plus qu'un livre, plus qu'un jeu, un défi : laissez-vous entraîner sur la piste des mystères du Labyrinthe, découvrez les secrets de John Dee, éminent scientifique et astrologue du XVIe siècle et reconstituez le puzzle qui mère à la Rose...

 
 

 
 
 
Philip Le Roy
 
 
Producteur mégalomane, Zender Arbacan est devenu célèbre dès son premier film, qui se conclut par le suicide de l’actrice principale à la fin du tournage. À l’époque six femmes s’étaient présentées devant ses caméras et dans sa vie pour obtenir le rôle mythique. Aucune n’en sortit indemne. Mais lorsque Arbacan est agressé le jour de ses noces, il est persuadé que l’une de ses anciennes égéries cherche à se venger. Pour démasquer la coupable, Arbacan les réunit dans sa somptueuse propriété de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Six femmes jeunes et belles, réunies autour d’un redoutable Pygmalion. Qui sera le prédateur ? Qui sera la proie ? Un hommage à l’âge d’or du cinéma hollywoodien.

Un livre rock'n roll. Voila ce qui ressort de la lecture de ce huis-clos qui va à 100 à l'heure. A l'aide de Flash-back sur la vie et la carrière de ce producteur mégalo, Le Roy fait partager sa vision du monde à travers le prisme du cinéma. L'auteur a une écriture alerte et sans pitié, à tout moment l'intrigue peut basculer. Il y a bien sûr un coté Agatha Christie dans cette confrontation entre anciennes maitresses. Héritage assumé totalement par l'auteur. Evana 4 est le témoignage d'un amour fou, celui de l'auteur pour le cinéma et Zender est un superbe personnage que vous allez adorer haïr. Du très grand art.

 

 Août 2010
 Jeffrey Archer
Seul contre tous
 
 
Il suffit parfois de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment pour voir basculer le cours de sa vie… Si Danny Cartwright avait demandé Beth Wilson en mariage un jour plus tôt, ou un jour plus tard, il n’aurait jamais pu être accusé du meurtre de son meilleur ami. Mais quand les quatre témoins de l’accusation sont un avocat, un acteur à succès, un aristocrate et le plus jeune associé d’une prestigieuse agence immobilière, qui pourrait bien croire à la version des faits d’un garagiste de l’East End ? Danny est donc condamné à vingt-deux années d’emprisonnement dans le quartier de haute sécurité de la prison de Belmarsh, duquel personne ne s’est jamais échappé. Seulement, ses adversaires ont sous-estimé le désir de revanche du jeune homme et la farouche détermination de sa fiancée à faire entendre justice…
Prix Polar international 2009.
 

 
Anna Jansson
L’Inconnu du Nord
 
 
L’île de Gotland passe pour l’un des plus beaux sites sauvages de Suède. Visby, son chef-lieu, est une cité calme où chacun se connaît et se respecte. Forêts, plages et collines y sont autant de refuges pour les hommes et les oiseaux. L’inspecteur Maria Wern y mène l’existence d’une femme d’aujourd’hui, entre deux enfants qu’elle adore et un ex-mari souvent absent. Jusqu’au jour où l’île bascule dans la terreur. En lisière de forêt, un campeur a été retrouvé égorgé tandis qu’à quelques kilomètres au sud se déclenche une épidémie de fièvre foudroyante. Les malades meurent les uns après les autres, au même rythme que les assassinats, qui se multiplient. Mais tout cela est-il vraiment une coïncidence ? Aidée du seul médecin qui lutte encore, Maria Wern veut tenir bon et aller au bout de son enquête. À ses risques et périls…
 
 
 
Go to top