Les Utopiales 2010

 

 

 

Les Utopiales 2010

 

 

 

 

Présentation de l'édition 2010 du festival de Science-Fiction de Nantes.

 

 

 

 

La onzième édition des Utopiales s'est déroulée du 10 au 14 novembre 2010. Le festival se tenait à cheval sur un jour férié (11 nov.) et sur un week-end, ce qui a permis de niveler la fréquentation du site en évitant un trop gros embouteillage le week-end. Il faut dire qu'avec plus de 42 000 visiteurs, le succès du festival n'est plus à prouver et démontre ainsi qu'il est devenu un incontournable du paysage culturel. Cette année, de nombreux scientifiques sont venus se greffer aux débats avec les auteurs et de mon point de vue, c'est une vraie réussite. Leurs connaissances argumentent le débat et mettent en perspective les propos des auteurs de l'imaginaire.

Les expositions, toujours aussi nombreuses et originales, ont été un vrai plaisir des yeux (voir les photos). J'ai particulièrement apprécié l'exposition Galaxy Hits. Mais surtout c'est la diversité et la qualité des expositions qui ont retenu mon attention. Les dessins de Druillet sont tous simplement magnifiques alors que les croquis de Thompson nous rappelle l'univers de Jules Verne.

Pour la troisième année consécutive, Plume Libre a été accrédité pour couvrir le festival avec, notamment, un certain nombre d'interviews à la clé. Deux étaient programmés le jeudi et quatre le samedi. Programme donc chargé, d'autant plus qu'il s'agissait uniquement d'interviews filmées cette année.

 

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On a beau avoir potassé son interview, la connaitre sur le bout des doigts, je peux vous dire que lorsque l'on rencontre Christophe Arleston en personne, on ne peut s'empêcher d'avoir une certaine appréhension. Tout d'abord par l'ampleur de sa carrière ainsi que par son physique, le papa de Lanfeust de Troy ne peut qu'impressionner. Le rendez-vous était programmé à 15 heures dans le hall de l'hôtel qui jouxte la cité du congrès. Retenant les erreurs de l'interview de Robert V.S Redick l'année dernière, nous essayons de trouver un coin un peu isolé, du moins phoniquement. Je dis, nous, car pendant une bonne partie du festival, j'ai reçu l'aide d'un jeune plumiste, David, qui m'a énormément épaulé sur la partie logistique, cadrage des interviews ainsi que sur les prises de vues. Merci mille fois David. Arleston sort d'une séance de dédicaces, arrive détendu et nous mets tout de suite à l'aise. S'ensuit une demi-heure de discussion à bâtons rompus, où Arleston se livre gentiment sous les feux nourris de nos questions. Il existe parfois un fossé entre l'idée que l'on se fait d'un auteur à travers son image publique et la réalité. Ici, point de différence, Arleston est fidèle à son image : bosseur, généreux et bourré d'humour. La rencontre se finie, comme toujours, trop rapidement.

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Prochaine interview, rien de moins que Bernard Werber. Il est venu aux Utopiales pour une triple actualité : La sortie du "Rire du Cyclope", un très bon cru, l'exposition sur le vivant, sympa et instructif, ainsi que pour le documentaire "Le conteur du futur". Ce documentaire était présenté à 12 heures le jeudi en quasi ouverture du festival. Le film est vraiment très intéressant et offre des images stupéfiantes (voir la séance de dédicaces dantesque au Japon à moins que cela soit à Séoul). Seul petit bémol, le documentaire souffre d'une absence d'opposition. Il aurait pu être intéressant de mettre Bernard Werber face à ses détracteurs. En dehors de ceci, le spectateur passe une heure dans la tête de l'auteur des fourmis et c'est passionnant. Pour ces Utopiales, Werber constitue l'une des têtes d'affiche. En conséquence, l'avoir en interview se révèle très vite compliqué. Quand nous voyons que la séance de dédicaces a failli virer à l'émeute, mettant en retard le planning de l'Espace Shayol, nous comprenons assez vite que la probabilité d'une interview s'amenuise avec le temps. Heureusement, grâce aux efforts des organisateurs et à la gentillesse de Werber, l'interview est enfin fixée à 19h30, après avoir été repoussée trois fois. Nous faisons l'interview avec nos confrères de "The Lords Of The Geek" et de "Fragil". Werber est visiblement exténué par sa journée marathon mais il continue encore à vouloir partager sa passion. S'ensuit une rencontre courte mais ô combien excitante. Encore merci à Bernard Werber pour nous avoir accordé cette interview. Le jeudi s'achève là dessus. Nous rentrons harassés, mais heureux, de cette première journée aux Utopiales.

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Le samedi s'annonçait assez rock'n roll en terme d'organisation. A savoir quatre interviews qui s'enchaînent avec la logistique en parallèle. Car récupérer une interview au dictaphone est une chose, mais le faire en vidéo est une autre paire de manches. Cela complexifie le dispositif avec la gestion du son avec le micro cravate, la caméra et son cadre, ainsi que le dictaphone pour le traducteur. Et très vite, la situation s'est compliquée. J'attaquais donc par Scott Westerfeld, l'auteur de l'intéressant "Leviathan". Interview très pro et impeccable, impossible à réaliser sans l'aide du traducteur et de Christine Colinet pour l'organisation. Westerfeld se révèle hypnotique à écouter et me confirme l'influence que Jules Verne a sur la plupart des auteurs de Science-fiction.

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Petite dédicace et j'enchaine avec Johan Heliot, l'auteur de l'excellent "Ordre Noir". Auteur dont je suis obligé d'avouer que je connaissais peu avant ce festival. En dehors d'Ordre Noir, je n'avais pas ouvert d'autres livres de Johan Heliot. Petit souci technique concernant la salle pour l'interview, heureusement Xavier Fayet, grand manitou de l'organisation du festival, et son équipe veillent. L'interview peut alors commencer. Encore une fois, au risque de me répéter, je découvre un auteur prenant, au discours palpitant. Je regrette vraiment de devoir finir l'interview car j'avais encore une bonne centaine de questions à poser. Une très belle rencontre en ce qui me concerne.

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Pas le temps de souffler et voici Peter Watts qui rentre en scène. Un géant canadien au sourire contagieux. Très léger souci cependant, le traducteur prévu ne peux pas être là, et personnellement, je parle anglais comme une vache espagnole. Heureusement sur la suggestion d'Estelle Revelant, l'attachée de presse du Fleuve Noir, Alexandra Wagnon vole à mon secours et se dévoue pour sa première interview en tant que traductrice. Pour ne pas changer, l'auteur de "StarFish" se révèle captivant à écouter et ne manque pas d'humour. La rencontre avec Christophe Lambert est repoussée ce qui n'est pas plus mal car cela me permet de souffler un peu. Une petite pause déjeuner et les affaires reprennent à 15 heures.

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C'est ma deuxième rencontre avec l'auteur de "Vegas Mytho" et sa troisième interview pour Plume Libre. Je m'en étais déjà rendu compte lors de notre première rencontre et une chose est sûre, Christophe Lambert ne sait pas ce que "langue de bois" signifie. Il nous a répondu franchement et sans faux-fuyant. Il pose un regard mi-amusé, mi-désabusé sur le monde de l'édition et prouve que malgré sa longue carrière, il reste toujours aussi passionné. On évoque aussi ensemble sa passion pour le cinéma. Juste avant que je ne me rende compte que je n'ai pas lancé l'enregistrement vidéo. Sueurs froides garanties. Heureusement, dans mon malheur, je m'en suis rendu assez vite compte, donc peu de dommage à l'arrivée. C'est sur cette note que s'achève la série d'interviews que ces auteurs ont accepté de donner pour Plume Libre. Encore une fois, cela a toujours été des rencontres passionnées et passionnantes et j'espère que les vidéos rendront justice à ces interviews.

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Je voudrais remercier chaleureusement Christine Colinet pour avoir organisé la rencontre avec Scott Westerfeld. Je voudrais aussi saluer Estelle Revelant pour les interviews des auteurs du Fleuve Noir (Johan Heliot, Peter Watts et Christophe Lambert). Ainsi qu'Alexandra Wagnon pour son inestimable aide lors de l'interview de Peter Watts. Enfin, il faut rendre grâce à Xavier Fayet et à son équipe de bénévoles pour leur savoir-faire dans l'organisation du festival. Car un festival de plus de 80 invités et de 42 000 visiteurs ne peut pas tenir sans une organisation sans faille. Donc merci à Xavier, toujours maître de la situation, malgré mes demandes de dernière minute. Mille mercis.

 

Voici une petite galerie d'image retranscrivant l'ambiance du festival

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