Ténor Arthur






Sabotages en série à Versailles

 

 

 

 

 

 

Sabotages en série à Versailles - Arthur TénorRésumé éditeur :

En juillet 1686, Jean de Courçon a quitté depuis quelques mois sa campagne auvergnate pour entrer à l’école des pages de Louis XIV. Après une intégration un peu mouvementée, il a trouvé dans sa nouvelle vie quelques motifs de satisfaction, dont une complicité très forte avec Prunelle, l’une des « mains vertes » du château de Versailles. Mais d’étranges phénomènes se produisent dans les fontaines des jardins. Alors que le Roi s’y promène comme chaque jour, les jets d’eau changent brusquement de couleur. Un autre jour, ils refusent carrément de fonctionner ! Plus tard, c'est la clé lyre ouvrant les vannes qui devient mystérieusement introuvable… Qui cherche à nuire au plus beau joyau du pouvoir royal ? Avec Prunelle, la jolie jardinière, Jean décide de mener une enquête, rendue très délicate par sa charge de page de la Chambre du Roi. Celle-ci l’amènera, de jour et plus souvent de nuit, à déjouer quelques mauvais tours, à explorer les souterrains de Versailles, mais aussi à recevoir de méchants coups. Il en viendra même à risquer sa vie, car le saboteur est d’une détermination sans borne.

Une nouvelle série d’Arthur Ténor mettant en scène Jean de Courçon, jeune page à l’esprit vif et plein de malice. Pour beaucoup, être affecté au service de la Chambre du Roi est un honneur qui les comble, mais pour Jean, c’est bien insuffisant et surtout, ça manque cruellement d’action. Comme tous les garçons de son âge, Jean a les yeux qui pétillent à l’approche d’une jeune fille, pour lui, c’est Prunelle, la fille du jardinier. Ses sentiments le conduiront à se promener dans les jardins du château et de très vite se rendre compte que, malgré le travail acharné des employés, tout ne fonctionne pas comme il faut. A partir de là, Jean va suivre la piste laissée par le ou les saboteurs. Il ne sera pas seul, puisque c’est accompagné de Prunelle qu'il surveillera les fontaines de Versailles. L’occasion pour le lecteur de découvrir l’envers du décor et de comprendre le fonctionnement complexe mis en place à l’époque pour satisfaire les désirs d’un seul homme.

Une enquête palpitante et très intéressante, des personnages très attachants (comme toujours avec Arthur Ténor), les interventions de certaines figures historiques viennent agrémenter le récit et lui donnent encore plus de vie, on a aucun mal à imaginer Louis XIV paradant avec sa cour dans ce merveilleux décor que sont les jardins de Versailles. Une visite d’un lieu qui impressionne toujours quel que soit l’âge !

Sabotages en série à Versailles, parution janvier 2011 - Editions Seuil Jeunesse

 Le blog de la série

Arthur Ténor nous parle de son livre


A l'école des pages du Roy-Soleil.

En 2003, j'ai appris qu'au château de Versailles, à l'époque de Louis XIV, il y avait une école des pages. C'était un établissement prestigieux, on s'en doute, où n'entraient que des fils de haute noblesse, âgés de 15 à 17 ans. Ils suivaient des cours, comme tout élève, mais aussi (et surtout pour mon intérêt d'écrivain) ils étaient au service du roi et de la Cour. Ils allaient donc partout, jusqu'au plus intime de cette vie de château. Pour un romancier, quel formidable champ d'inspiration ! J'ai écrit un premier roman qui s'intitule Guerre secrète à Versailles, paru chez Gallimard Jeunesse, où l'on assiste à l'arrivée à l'école d'un fils de marquis auvergnat, un « bouseux » qui devra s'imposer, en toute discrétion, pour ne pas être renvoyé chez lui. Puis j'ai été pris par bien d'autres projets. Mais l'an dernier, il m'est venu l'envie de retourner à l'école des pages, cette fois pour une série d'aventures plutôt policières. Ce qui m'a particulièrement séduit dans ce travail, c'est le côté Disparus de Saint-Agil, grand-siècle, galopades nocturnes, rivalités entre garçons au tempérament farouche, sans oublier l'inévitable histoire d'amour (avec Prunelle, la délicate et tout de même intrépide jardinière).
Je me suis aussi beaucoup amusé à créer un héros, Jean de Courçon, différent de ses camarades, sans être dissident ou indiscipliné. On s'en rend compte dès la première page de Sabotages en série à Versailles en découvrant ce jeune aventurier ; il prend livraison auprès du forgeron de Versailles de sa dernière lubie, une invention baptisée… la chandelle frontale. On devine que par la suite, celle-ci devrait jouer un rôle dans quelques expéditions souterraines.
Pour sa première enquête, notre page apprenti agent secret aura fort à faire avec un saboteur de fontaine particulièrement retors. Dans la deuxième, qui devrait paraître bientôt, il sera confronté à des adversaires encore plus coriaces et dangereux, les truands de Paris. Et pour la troisième… hum, j'ai l'impression que c'est carrément un coup d'éclat qu'il faudra déjouer.
Arthur Ténor
28/01/11

 Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview
 
 
Go to top