O'Farrell Maggie






Cette main qui a pris la mienne



 

 

 

Résumé Editeur
Lexie a accompli son rêv
e : rejoindre Londres pour y devenir journaliste. Insolente, sûre d’elle, la jeune femme évolue triomphalement dans le fougueux Soho des sixties, menant de front sa vie professionnelle et de mère célibataire. Jusqu’au jour où le destin se rappelle à elle…
Qu
arante ans plus tard, Elina, une jeune artiste d’origine finnoise, vient de mettre au monde son premier enfant. Un accouchement qui a failli lui coûter la vie et dont le souvenir obsédant menace de détruire son couple.
Car depuis la naissance, son mari Ted se comporte de façon très étrange, comme si son inconscient se réveillait d’un profond sommeil. En quête désespérée d’une main qui le guiderait à travers les zones d’ombre de son enfance, Ted va mettre au jour un terrible secret. Un secret qui unit intimement Lexie et Elina…

Il s’agit du premier roman de Maggie O’Farrel que je lis et j’avoue avoir été totalement séduite par sa plume.
Dans ce roman, nous suivons donc deux jeunes femmes à des périodes différentes. D’un côté, nous avons Lexie dans les années soixante qui fait fi des conventions morales de l’époque pour vivre sa vie comme elle l’entend. Une femme en avance sur son temps, fragile et forte à la fois, qui mène tout de front, sa vie de femme, de mère, professionnelle.
De l’autre côté, Elina, à notre époque, une jeune femme qui nous apparaît très fragilisée suite à son accouchement difficile dont elle ne se rappelle pas. L’auteure nous retransmet ses sentiments à la perfection, à tel point qu’un sentiment d’angoisse finit par s’emparer de nous devant sa détresse. Deux sublimes portraits de femmes qui ne laissent pas indifférents, même si j’avoue avoir eu une préférence pour Lexie dont la vie m’a particulièrement touchée.
Maggie O’Farell a vraiment un beau talent de conteuse et nous passionne dès les premières pages pour l’histoire de ces deux femmes, les sentiments de ses personnages nous atteignant en plein cœur.
Un roman à deux voix qui, comme vous vous en doutez en lisant la 4ème de couverture, finiront par se rejoindre. On se pose des questions, on suppose, on doute, jusqu’au moment où la connexion se fait. Pas forcément celle à laquelle on s’attendait, mais celle qui, au final, nous apparaît comme évidente tellement elle est bien amenée.
Une très belle découverte.

Cette main qui a pris la mienne, parution avril 2011.
Éditions Belfond
Parution février 2013, Editions 10/18

 

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