Bolton Sharon






Moisson de sang

 

 

 


moisson de sangRésumé éditeur :
En emménageant aux abords d'un cimetière dans une petite ville de campagne, la famille Fletcher pensait trouver la quiétude. Seulement, à Heptonclough, on n'apprécie guère les nouveaux venus et la famille Fletcher n'échappe pas à la règle. Si les habitants se montrent courtois voire amicaux, leurs sourires de façade cachent des sentiments plus troubles. Et l'intérêt que certains portent à Millie, la cadette, âgée de 2 ans est pour le moins... déconcertant. Son frère Tom, lui, est persuadé qu'une étrange fillette les épie en permanence depuis le cimetière. Mais s'agit-il vraiment d'hallucinations ? Pour Evi Oliver, la psychiatre qui le suit, le doute s'instaure. Quant au nouveau pasteur de la paroisse, le jeune et très moderne Harry, il doit admettre avoir assisté à des phénomènes perturbants dans son église. Un temps pour naître, un temps pour mourir, un temps pour tuer, dit l'Ecclésiaste. Au sein de cette communauté, il semblerait que certains individus aient donné à ces paroles une résonance toute personnelle...

J’avais beaucoup apprécié les deux premiers romans de Sharon Bolton, Sacrifice et Venin (et pourtant avec le sujet de ce dernier, les serpents, ce n’était pas gagné), c’est donc avec joie que j’ai commencé ce troisième opus.
Le contexte avait tout pour me plaire, un petit village anglais, des personnages attachants et d’autres très mystérieux qui semblaient cacher bien des choses… Oui mais voilà, j’ai trouvé le début un peu confus et j’ai donc eu un peu de mal à rentrer vraiment dans cette histoire. Et puis, au fur et à mesure que j’apprivoisais les personnages, un regain d’intérêt est arrivé. Le village et ses habitants semblaient vraiment recéler de sombres secrets et leurs vieilles coutumes rajoutaient encore à leurs mystères.
Sharon Bolton a par ailleurs créé des personnages originaux, je pense notamment à Harry, le nouveau pasteur, qui est totalement atypique que ce soit en tant que pasteur, qu’en tant que personnage principal de ce genre de roman.
Et même si le début du livre souffre, de mon point de vue, de certaines longueurs, on a tendance à vouloir avaler d’une traite la deuxième moitié tellement le suspens nous accroche.

Au final, et malgré un sentiment un peu plus mitigé pour « Moisson de sang » par rapport à ses deux premiers romans, je continuerai à surveiller les prochaines parutions de Sharon Bolton car j’apprécie beaucoup ses intrigues construites autour de secrets prenant leur source dans le passé.

Moisson de sang, parution février 2010. Éditions Fleuve Noir
Février 2012, éditions Pocket

  
Du même auteur : Biographie, chronique, interview

Go to top