Agathe Colombier Hochberg






Juillet 2011

 



Cet été, Pocket réédite deux romans d'Agathe Colombier-Hochberg, « Ce crétin de prince charmant » et « Mes amies, mes amours, mais encore ? » et sort « Nos (pires) meilleures vacances », l’occasion pour nous de lui poser quelques petites questions un peu décalées.

Bonjour Agathe, notre dernière interview avec vous date de février 2011, que s’est-il passé dans votre vie professionnelle depuis ?
J’ai achevé un roman – du moins le 1er jet. Je le laisse reposer un peu et vais le reprendre durant l’été. Et j’ai commencé la suite de « Nos pires meilleures vacances ». Le premier n’est pas une comédie, donc le travail et l’ambiance sont totalement différents.


Quelles sont les petites manies qui vous horripilent le plus chez les autres ?
Les gens qui radotent – je suis très impatiente alors ça me rend dingue. Et ceux qui s’arrêtent de marcher pour vous attraper le bras quand ils vous parlent, comme si ce qu’ils avaient à dire était d’une importance capitale, alors que la plupart du temps, c’est sans intérêt. Il y a aussi les personnes qui vous téléphonent et commencent la conversation par « Qu’est-ce que je voulais te dire déjà… » suivi d’un long silence.


Chez un homme, qu’est ce qui est, pour vous, le plus rédhibitoire ?
La bêtise, la radinerie, et le manque d’humour.


En avril 2010 sortait « L’amour FOOT », vous êtes plutôt Zidane ou Messi ? (Montse, c’est Zidane et  Raven, c’est Messi ; mais nous, on ne nous pose pas la question…)
Zidane sans hésiter – sans doute une question de génération puisque j’ai découvert le foot en 1998.


Les meilleurs amis de votre amoureux arrivent à l’improviste, que faites-vous ?
Je les accueille à bras ouverts et je me précipite aux fourneaux. J’adore les grandes (enfin, j’assure surtout sur les moyennes) tablées bien garnies.


Quel est votre plus grand moment de solitude ?
Peut-être le jour où à la plage, ma fille Constance – elle devait avoir 4 ans – a supplié une dame de lui donner des gâteaux. Je l’ai très nettement entendu dire « Madame, je meurs de faim » avec une petite voix de victime.  J’ai eu beau expliquer qu’on sortait de table et qu’elle venait de manger une glace, je n’ai pas pu convaincre la femme que je n’étais pas une mère indigne.


 Votre idole, c’est qui ?
Je n’ai plus l’âge d’avoir des idoles, mais à l’adolescence, j’en avais deux : David Bowie et Simone de Beauvoir. Je ne les ai jamais reniés !


Votre idéal masculin, il ressemble à quoi ?
À mon amoureux, évidemment !


Et vous, votre pire-meilleur souvenir de vacances, c’est quoi ?
Notre arrivée (on était 6) à Las Vegas, en plein milieu de la nuit, après des heures de voyage, dans un hôtel surbooké qui ne pouvait pas nous loger. On était à bout et on a tous pris un fou rire mémorable. Je me suis inspirée de cet épisode pour une scène qui figurera dans la suite de « Nos pires meilleures vacances ».


Le plus beau jour de votre vie ?
La naissance de mes filles.


Votre dernier fou-rire, c’est quand et pourquoi ?
Dans une petite ville du Portugal, une conversation avec le serveur au sujet du vent et des nuages… Absolument surréaliste.


Et votre dernière grosse colère ?
Je réfléchis et n’en trouve que de petites, des énervements passagers. Mais la colère n’est pas vraiment dans mon tempérament, alors il peut se passer plusieurs années avant que je n’explose. Dommage, ça me fait du bien de me mettre en colère, car en général, dès que j’ai dit ce que j’avais sur le cœur, je me sens beaucoup mieux et je passe à autre chose.



Quels sont vos projets ?
Achever l’écriture de mes deux romans, et faire aboutir un projet de série qui me tient à cœur. Et puis des vacances, bien sûr !
Après tout ça, vous avez bien le droit à un petit bonus, qui est de nous poser la question de votre choix. (Même pas peur…)

Et vous Montse et Raven, c’était quoi, vos pires-meilleures vacances ?
Montse : Premières vacances avec mon amoureux, nous avions réservé un hôtel à Grasse sauf que quand l’hôtelier nous a montré notre chambre (assez immonde il faut le dire), nous lui avons gentiment répondu que nous allions d’abord garer la voiture et récupérer nos bagages… Mais une fois, dans la voiture, nous nous sommes sauvés comme des voleurs… (oui, pas très sympa sur ce coup-là, je l’avoue…) avec une grosse crise de fou rire en prime…  Je ne vous raconte même pas la galère ensuite pour trouver une chambre d’hôtel correcte dans la région en plein mois d’août. ?
Raven : Il y a quelques années, j’habitais en Belgique et avec quelques amis nous avons décidé de passer la journée à la mer. Arrivés sur place très tôt, nous avons changé nos plans pour prendre le ferry direction l’Angleterre. Arrivés à Ramsgate, nous avons vu des panneaux indiquant London 70, dans nos petites têtes c’était des kilomètres … Loupé, bon pas très grave. Le reste de la journée était parfait jusqu’au retour, nous n’avions pas pensé qu’à Londres aussi il y avait des bouchons, on a donc raté le Ferry du retour, pas trop grave on prendra le suivant sauf que le suivant était en panne, il a fallu attendre celui d’après qui était prévu à 00h00. A 2h00 du matin tout le monde a embarqué, (il a fallu caser les voyageurs de deux bateaux dans un seul, je vous laisse imaginer le manque de place) et vu l’heure la seule préoccupation était dormir ! Sauf que dormir dans une sale surchargée de gens qui ont eu chaud toute la journée et qui en plus avaient des bagages qui dégageaient une odeur de linge mouillé, faut être forts. On a fini par somnoler sur le pont pour arriver chez nous vers 6h00 le lendemain, crevés, mais avec une seule idée en tête «Quand est-ce qu’on refait ça ! »

 
 
 

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