Nicolas d’Estienne d’Orves est né en 1974. Après cinq ans de pensionnat, des études de lettres et des stages dans le milieu de l’opéra, il embraye sur le journalisme et collabore pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il a également travaillé sur France Musique, dont il a été renvoyé pour blasphème et pornographie (si si!). Il est aujourd’hui critique musical (classique) au Figaro et à Classica, et chroniqueur au Figaroscope. A partir de 2001, il a beaucoup (trop?) publié : nouvelles (Le Sourire des enfants morts, Le Regard du poussin, La Sainte famille), essais (Les aventures extraordinaires de l’opéra, Bulletin blanc, Quoi dire quand?, Jacques Offenbach), romans (Un été en Amérique, Rue de l'autre monde; Les derniers jours de Paris)… Parmi ses romans, Othon a reçu le prix Roger-Nimier 2002, Fin de Race le prix Jacques Bergier, Les Orphelins du mal sont traduits en 13 langues. Son dernier né est un récit intitulé Je pars à l'entracte (NiL éditions), dans lequel il s'adresse à un ami mort. Il a longtemps porté des nœuds papillons. Sa passion pour l’andouillette lui vaut bien des inimitiés. Il vit à Paris avec sa femme et leur petit garçon.