Bayard Louis

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L'héritage Dickens

 


 
 

 l'héritage dickens louis bayardRésumé Éditeur :
Enfant malade, Tim Cratchit est devenu célèbre bien malgré lui. Il a en effet été l'un des personnages principaux du roman de Charles Dickens, Un conte de Noël. C'était lui, le jeune Tiny Tim, qui réussissait à émouvoir le héros du livre, Ebenezer Scrooge, et devenait ainsi l'instrument de sa rédemption. En 1860, une vingtaine d'années plus tard, Tim a bien changé. Lassé de l'image d'Épinal qui lui a trop longtemps collé à la peau, il vit désormais dans un bordel des bas-fonds de Londres, où, en échange du gîte et du couvert, il apprend à lire et à écrire à la tenancière. Il lui arrive également de sillonner la Tamise sur le bateau du capitaine Gully pour récupérer les cadavres qui y flottent. C'est ainsi qu'il repêche un jour le corps d'une petite fille, marqué d'une lettre mystérieuse. Quelques jours plus tard, une autre enfant est retrouvée assassinée, son corps marqué de la même façon. Qui s'en prend ainsi aux petites filles perdues des bas-fonds de Londres ? C'est le début d'une enquête passionnante pour Tim, qui va le mener dans les beaux quartiers de la ville, là où tout s'achète et se monnaye. Pris dans un réseau de mensonges, de meurtres et de manipulations, ce qu'il va découvrir dépassera tout ce qu'il a pu imaginer.

L’héritage Dickens est sorti aux Etats-Unis en 2003, avant La tour noire et Un œil bleu pâle, et j’ai presque envie de dire que cela se ressent dans l’intrigue.
En effet, les romans de Louis Bayard sont, pour moi, un habile mélange d’histoire, de suspense, de personnages hautement crédibles et sympathiques, de descriptions vivantes, de dialogues enlevés, bref la parfaite combinaison pour rendre ses récits prenants et intéressants.
Et ne vous méprenez pas, L’héritage Dickens possède bien tous ses ingrédients. J’ai juste eu l’impression que l’auteur n’avait pas encore réussi à bien doser son cocktail, ce qui m’a rendu la première moitié du roman un peu lourde, notamment au niveau des nombreuses descriptions qui n’ont pas réussi à me transporter. Et j’en suis la première désolée, impatiente que j’étais de me plonger dans ce nouveau roman de Louis Bayard.
Heureusement, la deuxième moitié du livre bénéficie d’un rythme un peu plus soutenu, les contours des personnages deviennent plus précis et donc plus attachants (mention spéciale à Colin) et je me suis finalement laissée emporter par l’histoire.

Il paraît qu’il y a des moments dans notre vie où nous sommes plus réceptifs que d’autres à certaines lectures, j’en finis donc par me demander si je n’ai pas loupé mon rendez-vous avec L’héritage Dickens.
Cepandant, une chose est sûre, il est hors de question que je rate le prochain roman de Louis Bayard, un auteur que je continuerai à suivre de près.

L'héritage Dickens, parution septembre 2011 - Éditions Le Cherche Midi

 

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