Martinez A. Lee




 

Le bar de l'enfer

 

 

 

 

 

Résumé éditeur :
Quand Earl le vampire dégarni et Duke le loup-garou bedonnant s'arrêtent dans ce restaurant pourri, dans un bled paumé du Texas, ils ne se doutent pas encore qu'ils viennent de fourrer leur nez dans un sac de nœuds d'envergure cosmique. Chez Gil, on sert du zombie au petit-déjeuner. Bien décidés à débarrasser le bar de toute cette racaille, nos deux lascars croisent toute une galerie de personnages douteux – de Loretta la patronne obèse à Tammy, l'ado gothique très sexy, en passant par Cathy, le charmant fantôme qui hante le cimetière du coin –, et comprennent que ça ne va pas être simple. Mais à trop fricoter avec les démons, il arrive qu'on tombe amoureux... ou qu'on risque sa peau en empêchant l'apocalypse. Vos frites, avec ou sans fin du monde ?

Un village perdu au fin fond de nulle part, des phénomènes bizarroïdes tellement fréquents que les habitants n’y portent même plus attention, une jeune fille qui se prend pour la nouvelle grande prêtresse de l’univers et qui croit, dur comme fer, que les esprits qu’elle vénère vont la mettre sur un piédestal, un resto qui date de Mathusalem tenu par une femme plus têtue qu’une mule, et juste à côté, un cimetière où l’on fait de biens étranges rencontres.
Ha oui, j’allais oublier le principal, Earl et Duke, le duo le plus mal assorti que j’ai pu voir. Mais leurs différences, et elles sont de tailles, un vampire et un loup-garou, un maigrelet et un gros balaize, un « pseudo » cérébral et une grosse brute qui cache un cœur en or, vont faire qu’on s’attache à ces deux-là immédiatement. Leurs joutes verbales et leurs petites querelles font que les situations qui sont dramatiques, on parle quand même de la fin du monde, deviennent de grands moments de rigolades et surtout un joyeux bordel.

Alors, bien sûr, l’histoire à la base est assez simple, les gentils monstres contre la folle dingue qui veut libérer des trucs vraiment pas beaux.
Mais ce qui fait la très grande force de ce livre, c’est toute l’imagination de l’auteur et la faculté qu’il a eu, tout au long du roman, pour créer des rebondissements sans jamais lasser le lecteur. Au contraire, j’en veux encore !!!

Le bar de l'enfer - Parution septembre 2011, Editions Fleuve noir - Collection Territoires

 

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