L'héritage
Résumé éditeur :
Quand elles étaient enfants, Erica Calcott et sa soeur Beth passaient toutes leurs vacances à Storton, le manoir de leur grand-mère Meredith. Jusqu'au jour ou leur cousin Henry disparaît, brisant d'un coup la famille et plongeant Beth dans une intense dépression. Vingt-cinq ans plus tard, Meredith vient de mourir et les soeurs Calcott reprennent le chemin de leur enfance. Tandis que Beth s'enfonce davantage dans la souffrance, Erica entreprend de trier les affaires de leur aïeule et tombe sur une photo de leur arrière-grand-mère Caroline avec un petit garçon dans les bras. Qui est-il ? Et, surtout, qu'est-il devenu ? Erica décide de fouiller l'histoire de ses ancêtres, et notamment celle de Caroline. Elle est loin d'imaginer qu'elle s'apprête à mettre au jour leur véritable héritage, un secret si douloureux que quatre générations plus tard, les soeurs Calcott en portent encore le fardeau...
L’auteur a choisi de structurer ce roman avec des chapitres, relativement longs, en alternance entre deux époques.
D’un côté, les sœurs Calcott, de nos jours, qui reviennent dans le manoir familial dont elles viennent d’hériter et où elles n’ont pas remis les pieds depuis qu’elles étaient petites filles. Les souvenirs de leur enfance vont alors remonter et mettre à jour un terrible secret resté enfoui depuis bien trop longtemps.
De l’autre, leur arrière grand-mère, Caroline, au tout début du 20ème siècle. Nous allons revivre son existence, de son adolescence à New York à son début de vie de femme dans le grand Ouest américain jusqu’à son arrivée en Angleterre. Elle, aussi, est détentrice d’un secret qu’elle emportera dans la mort.
Autant j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire des deux sœurs Calcott, autant celle de Caroline m’a tout de suite intriguée. Je me suis tout de suite attachée à ce personnage, à en avoir envie de la secouer par moments. Sa vie est riche en rebondissements et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne va pas toujours prendre les bonnes décisions.
Mais revenons sur Beth et Erica, car même si leur histoire m’a semblée plus confuse et moins intéressante de prime abord, un fil rouge s’installe peu à peu dans le récit pour monter en puissance au cours du roman et retenir l’attention.
Et, donc au final, j’étais aussi impatience de retrouver les personnages des deux périodes.
Pour un premier roman, je trouve que Katherine Webb a parfaitement réussi à nous transmettre les sentiments de ces jeunes femmes. Ses descriptions, peut-être un peu nombreuses par moments, nous permettent de visualiser parfaitement l’environnement qu’elle nous décrit. Et elle réussit également un bel exercice de style en passant d’une narration à la première personne à une narration à la troisième personne, suivant les personnages, sans que cela ne gêne en rien la fluidité du récit.
Sans parler de coup de cœur, j’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman.L'héritage, parution octobre 2011. Éditions Belfond
Parution avril 2013, éditions Pocket
Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview
