Résumé éditeur :
Après ses aventures au fond de la mer face à la redoutable Mlle Hakandottir, Modo est condamné au repos, à l’extérieur de Londres. Ce n’est qu’au bout de quelques semaines qu’il découvre sa nouvelle mission. Au programme, un temple égyptien perdu au milieu de la jungle australienne, un masque aux pouvoirs dévastateurs et un peuple de la forêt peu accueillant. Le but : récupérer un masque construit par le Peuple de la Pluie, également convoité par la Confrérie de l’Horloge. Quiconque a tenté de s’emparer du masque a succombé à la folie. Aidé par Octavia et M. Socrate lui-même, Modo réussira-t-il à s’emparer du masque et à éviter les pièges millénaires tendus par le Peuple de la Pluie ?
Première rencontre pour moi avec les agents de M. Socrate et premier constat : j’ai été idiote de ne pas le faire plus tôt !!
Une excellente surprise que ce roman bourré d’actions et d’aventures où le mystère et la romance font quelques apparitions bienvenues.
Il serait vraiment dommage de passer à côté des romans d’Arthur Slade à cause de la mention « livre jeunesse », cet auteur a créé l’un des meilleurs univers Streampunk que j’ai pu lire jusqu’ici. Et sans être vraiment une grande admiratrice du genre, j’avoue qu’ici je me suis laissée emportée dans le Londres de Modo avec plaisir.
L’histoire se déroule à toute vitesse, avec en toile de fond la guéguerre qui voit s'affronter « La confrérie de l’Horloge » et l’ « Organisation perpétuelle ». Entre eux, tous les coups sont permis, mais attention, le tout avec une certaine élégance qui rend les confrontations entre les gentils et les méchants assez savoureuses. Bien sûr, ces deux organisations ont des moyens colossaux ce qui permet l’apparition d’engins fabuleux qui côtoient les vieux fusils à éléphants. L’élégance est, elle aussi, de rigueur, ce n’est pas parce que la vie d’Octavia est en danger qu’elle doit apparaitre échevelée, bien qu’elle se fiche un peu de l’ordre qui règne dans ses cheveux. Ce décalage crée une ambiance absolument délectable et on se laisse très facilement attraper pour continuer le voyage avec cette drôle d’équipe.
Au milieu de toutes ces tribulations, l’auteur a su glisser quelques passages touchants, les sentiments que ressentent Modo et Octavia, le mal-être du jeune homme par rapport à son physique, les questions qu’il se pose sur son passé, le rendent touchant, on s’attache à lui et aux autres avec beaucoup de facilité.
Je ne sais pas encore où nous conduira le quatrième volet de cette série mais en tout cas je serai du voyage !!
Le peuple de la pluie, parution février 2012. Éditions du Masque, Collection MsK
Du même auteur sur Plume Libre : Biographie, chronique, interview