Scalese Laurent






Le samouraï qui pleure

 







 Résumé éditeur : 
Dépêché sur une scène de crime, l'inspecteur Elie Sagane découvre les corps atrocement mutilés de la famille Sôichiro, propriétaire d'un restaurant japonais très prisé des parisiens. Pourtant, Sarah Duparc, une criminologue spécialiste de l'Extrême-Orient, évoque une autre théorie : il s'agirait peut-être d'un suicide ritualisé tel qu'il se pratique au Japon. Alors, meurtres ou suicides ?
Mais voilà que Mitsukuri Ukita, sculpteur et tatoueur réputé, est lui aussi retrouvé mort. Quant au serveur qui travaillait pour la famille Sôichiro, il préfère se tuer plutôt que de parler au policier. Avec les étrangetés qui se multiplient sur ces affaires, Elie opte de plus en plus pour la thèse des meurtres, persuadé que des assassins peu ordinaires tracent une piste sanglante au travers de la capitale.

Peu à peu, l'inspecteur va se retrouver confronté à un monde aux rites étranges, bien éloignés des dogmes européens. En compagnie de Sarah, il se heurtera à la pieuvre tentaculaire de la mafia japonaise et essayera de boucler son enquête sans y perdre la vie ni mettre en danger celle de la jeune femme.

Laurent Scalese pour son premier roman nous plonge dans les mystères de la culture japonaises avec ses traditions, ses silences, sa mafia et ses yakusa le tout en plein Paris
On découvre le personnage de l'inspecteur Elie Saganne (que l'on retrouve également dans le  sang de la mariée) confronté à une série de crimes  plus atroces les uns que les autres
Ce personnage respire l'authenticité comme tout les personnages secondaires et les lieux décris avec beaucoup de justesse
Laurent Salesce aime nous mener de fausses pistes en fausses pistes pour mieux nous bluffer à la fin, ce qui devient au fil de ses autres romans sa grande spécialité.
Dans ce premier polar réussit à l'odeur de sang on appréciera également les deux histoires d'amour d'une très grande originalité
Le samouraï qui pleure, parution juillet 2010, édition Pocket
 
 
Sybil : "Ce n'est pas mon premier livre de Laurent Scalese, mais c'est cependant le premier roman de l'auteur que je découvre ici. Et à peine le roman entamé, autant dire que l'on n'a plus un instant de répit pour reprendre son souffle, ça va à 100 à l'heure, les morts s'enchainent sous les coups d'un couple de tueurs à la fois séduisant et glaçant... Autant dire que la situation est vite tendue pour Elie Sagane et ses acolytes, flics dans le commissariat que l'on retrouvera dans les prochains romans...
Cette rapidité est d'ailleurs également le reproche que l'on peut faire à ce roman : on n'a pas toujours le temps de prendre toute la mesure des situations et du caractère des personnages.
Par contre j'ai retrouvé avec plaisir de nombreuses références à la culture japonaise, domaine qui personnellement m'intéresse beaucoup... Et si vous ne connaissez pas cette culture, ma foi, voilà l'occasion de découvrir !"

Totalybrune : C'est le premier roman de Laurent Scalese, les personnages sont un peu hésitants (Sagane est un coup hyper froid, un coup hyper démonstratif). Il faut dire aussi qu'il a du mal à communiquer avec les femmes.
Je m'attendais à une intrigue un peu plus soutenue. Je ne me suis pas ennuyée car le rythme était là mais j'ai trouvé que l'histoire manquait un peu de profondeur.
Ceci étant, je le recommande car cela permet au lecteur de pouvoir suivre l'évolution du personnage de Sagane dans les autres romans de Monsieur Scalese.


Nanou : Il y a beaucoup d'action, ce qui fait que cela se lit vite. En revanche, j'ai trouvé que les personnages manquaient un peu d'épaisseur...
Peut-être est-ce dû au fait que c'est le premier roman de Laurent Scalese...
Néanmoins, on voit que Monsieur Scalese en connaît un rayon sur la culture japonaise et, ça, c'était très intéressant...

 Du même auteur biographie, chronique, interview
 
 
 
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