Bizien Jean-Luc

Jean-Luc Bizien - Vienne la nuit, sonne l'heure




Vienne la nuit, sonne l'heure

 




Jean-Luc Bizien - Vienne la nuit, sonne l'heureRésumé éditeur:

Qu’est-ce que la violence ? Une question singulière à laquelle l’aliéniste Simon Bloomberg va chercher à répondre… pour son plus grand malheur. Au fil des jours, les troublantes confessions de ses patients révèlent leur part de cruauté la plus sombre. Dès lors, le praticien est plongé à son tour dans un tourbillon de fureur, au risque de se perdre lui-même au coeur des ténèbres.
Quand un psychiatre est pris dans l’engrenage de la violence.

C’est toujours un réel plaisir de lire un roman de Jean-Luc Bizien. De plus, avec cette série, dont Vienne la nuit, sonne l’heure est le troisième volet, il a créé une galerie de personnages particulièrement attachante.

Nous retrouvons Simon Bloomberg en plein exercice de son métier d’aliéniste. Deux de ses nouveaux patients vont attirer plus précisément son attention et seront au centre de cette intrigue. Par ailleurs, il se débat avec ses doutes, sa culpabilité, ses craintes, ses désirs… C’est grâce, notamment, à son journal intime qu’il va se dévoiler un peu plus aux lecteurs.
A ses côtés sont présents les différents personnages que nous avons appris à connaître au fil des romans, Sarah Englewood et ses hésitations amoureuses, l’adorable Ulysse qui, lui aussi, se retrouve confronté à ses démons, Gaëtan de Saint Monastier, confrère aliéniste, sans oublier l’irrésistible duo de policiers, Desnoyers et Mesnard.

Jean-Luc Bizien explore les mécanismes de la violence mais aussi de la manipulation et du mensonge. Difficile, même pour un aliéniste, de démêler le vrai du faux.
Le lecteur se retrouve immédiatement pris au piège de ce récit, les chapitres relativement courts s’enchainent sans temps mort et il lui devient de plus en plus difficile de reposer le livre avant la fin.

Jean-Luc Bizien nous prouve, encore une fois, son talent pour créer des intrigues de qualité qui nous tiennent en haleine tout du long. On en redemande !


L'avis des Plumistes
Auryn: Le petit monde d'Auryn

Troisième volet des aventures de l'aliéniste Simon Bloomberg, assez différent des premiers, mais qui suit une certaine logique. Avec La chambre mortuaire, on faisait connaissance avec les personnages en assistant aux circonstances de leurs rencontres. Dans La main de la gloire, l'auteur nous en apprenait plus sur l'époque, le Paris de la fin du XIX ème siècle, les us et coutumes. Les choses étant posées, il ne restait plus qu'à l'auteur à nous faire découvrir le métier d'aliéniste, profession de son personnage principal.

Dans cet opus, nous découvrons donc Simon Bloomberg dans son rôle de médecin, dans une spécialité médicale qui n'en est qu'à ses débuts et où les praticiens avancent un peu à l'aveugle.

Parmi ses patients, deux vont lui donner du fil à retordre et le confronter à quelques formes de violence. On pourra en distinguer trois : la violence comme mode de légitime défense, la violence induite par certaines maladies mentales non reconnues à l'époque (la voix dans ma tête m'a dit que...), et pour terminer la violence à l'état brut, la plus cruelle et la plus difficile à expliquer.

L'auteur nous explique ces différents aspects à travers des évènements ou situations auxquels il confronte ses personnages. Cette fois-ci, pas de meurtre à élucider, mais un mystère à résoudre. Que cachent ses patients ? Pourquoi tant de violence en eux ? C'est ce que Simon va tenter de découvrir. Je m'arrête là dans les explications, en espérant ne pas en avoir trop dit.

J'ai retrouvé avec joie Simon, Sarah, Ulysse et tous les autres personnages récurrents. Découvrir Simon dans l'exercice de son métier est des plus intéressant, surtout que le récit nous fait partager ses interrogations et ses réflexions au fur et à mesure des entretiens avec ses patients. Et j'espère que ça n'est qu'un début.
Un livre des plus addictif et qui se lit d'une traite.

 

Micelnat:
Excellente lecture !!!
Nos « héros » sont quelque peu malmenés mais c’est ce qui fait qu’on les aime et qu’on s’y attache et cette fin, sur un malentendu, laisse une porte ouverte sur une suite…Si si si Obligé !!!
Pour ce qui est du sujet développé, la violence, il y est joliment traité, tout en subtilité, et sur de multiples individus, tous aux prises avec ce mal qui les ronge…
Jean-Luc Bizien n’oublie pas non plus ces petites histoires de coeur pour pimenter l’affaire…
A lire pour un vrai moment de plaisir, ne serait-ce que pour ces dernières pages écrites avec le coeur…
Merci Jean-Luc !!!
Taylor : Totaly brune
Entre Simon Bloomberg et moi, c’est une histoire qui a commencé par La chambre mortuaire puis qui a continué avec La main de gloire.
Simon Bloomberg officie toujours à « la cour des miracles », tel est le nom de son cabinet. Ces patients s’y précipitent toujours aussi nombreux. Les journées passent donc à la vitesse de l’éclair.
Jérômine est toujours aussi acariâtre, Marceline régale son monde par ses petits plats et la gouvernante Sarah Englewood, la petite protégée du docteur, gère l’emploi du temps de celui-ci du mieux qu’elle peut.
Cependant, le docteur est très préoccupé, il doute de lui-même, sa capacité à soigner les autres alors qu’il ne peut se soigner lui-même. Son épouse, disparue dans des circonstances dramatiques, lui manque énormément, créant dans son cœur un vide immense et une grosse fêlure dans son âme.
Une femme en détresse lui demande de l’aide et Simon va se trouver plongé dans un labyrinthe dont il aura beaucoup de mal à trouver la sortie.

Ce troisième opus de la série est plus sombre que les deux premiers, les personnages qui ont fait son succès, tel que le duo de policiers gouailleurs est plus en retrait.
Ici, le personnage central c’est le docteur Bloomberg et son questionnement sur la vie, sur sa vie, ses compétences et son avenir. Va-t-il réussir à surmonter son deuil et trouver une compagne pour finir sa vie ? L’a-t-il déjà rencontré ?
Toutes ces questions obscurcissent son jugement et vont mettre sa vie en péril. Ici, point de meurtres sanguinolents, mais de la manipulation, du mensonge. Croit-on que ce que l’on veut bien croire et voir ?
Vous trouverez les réponses en même temps que Simon Bloomberg.

J’en terminerai avec la très belle citation de Guillaume Apollinaire dans son poème « le pont Mirabeau » :
« Vienne la nuit sonne l'heure ; les jours s'en vont je demeure."

En tout cas, Simon Bloomberg demeure parmi mes personnages préférés et si je viens de le quitter, j’ai hâte de le retrouver.
Ségo : Le blog de Pampoune
Lorsque Simon Bloomberg reçoit à la "Cour des miracles" une jeune femme battue par son époux et dans le même temps un homme éperdu parce qu'il s'en veut de battre sa femme, tout s'embrouille dans l'esprit de l’aliéniste. Il devra alors faire preuve de sang froid pour démêler le vrai du faux. Oui, mais malheureusement, tout n'est pas toujours aussi simple. Alors, entre vérité et mensonge, comment se situer. Et surtout, comment accepter toute cette violence qui prend le pas dans les esprits ?

Tout d'abord, je voudrais remercier Plume Libre et les éditions 10/18 ainsi que Monsieur Bizien pour m'avoir permis de découvrir ce nouveau roman en avant-première. Ce fut une bonne surprise mais aussi un grand moment de bonheur quand j'ai découvert l'exemplaire dans ma boîte aux lettres.

Simon, je le connaissais déjà grâce à La chambre mortuaire et c'est avec plaisir que je l'ai retrouvé ici. Je n'ai pas lu le second tome des aventures (La main de gloire) mais je compte y remédier. Si dans le premier opus tout tourne autour de la gentille Sarah, ici, c'est Simon qui a la vedette. C'est Simon que l'on suit avec intérêt. Pour la première fois, on le découvre vraiment dans sa profession et on le découvre lui, un peu plus qu'avant.
On découvre ses angoisses et ses sentiments. Plus qu'une enquête, il s'agit ici d'un roman sur les relations entre hommes et femmes, sur l'amitié et sur l'amour. Ici, on va suivre Simon et se perdre avec lui dans ses sentiments.

Page après page, on se plonge dans cette histoire, on se passionne pour les personnages et on ne peut plus lâcher le livre avant de connaître le fin mot de tout ceci.
J'ai à présent hâte de retrouver les personnages de cette série et en attendant, je conseille vivement aux amateurs de sensations de découvrir ce roman.
Sophie : Les bonheurs de Sophie
Après La chambre mortuaire et La main de gloire, c'est avec un très grand plaisir que j'ai retrouvé Simon Bloomberg, Sarah, Ulysse et les autres.

Comme le dit Jean-Luc Bizien dans la postface, "même s'il s'inscrit dans la continuité de la série La cour des miracles, le présent volume est très différent de ses prédécesseurs".

Davantage axé sur le personnage de Simon, nous découvrons son métier d'aliéniste et ses pratiques encore peu démontrées. De plus, c'est un Simon vulnérable, amoureux et en pleine remise en question qui nous apparaît dans ce troisième volume. Il va devoir se confronter à la violence conscientisée ou non, contrôlée ou maladive. Ses amis vont eux aussi en faire les frais, et personne n'en sortira indemne.

L'ambiance de l'époque et les personnages de La cour des miracles sont toujours aussi attachants. Le style agréable fait qu'on a envie de l'engloutir d'une traite et surtout de connaître la suite.

Un excellent moment de lecture une fois de plus avec Jean-Luc Bizien dont chaque livre, aussi différent soit-il, me ravit encore et toujours.

Vienne la nuit, sonne l'heure, parution juin 2012. Éditions 10/18
 
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