Akounine Boris






Le monde entier est un théâtre

 



 

  

Résumé éditeur: 
Russie, 1911. A la suite d'un quiproquo, la veuve de Tchekhov charge Eraste Fandorine de découvrir ce qui terrorise l'une de ses amies, la comédienne Eliza Lointaine-Altaïrskaï. Pour les besoins de son enquête, le détective assiste à la représentation d'une pièce dans laquelle la jeune femme interprète le rôle principal. Dès que l'actrice apparaît sur scène, Fandorine est stupéfait par sa ressemblance avec son premier amour, Liza, disparue tragiquement. Il tombe immédiatement sous son charme. Malheureusement, l'envoûtante Eliza semble victime d'une malédiction : tous les hommes qui la courtisent finissent par trouver la mort. C'est pourquoi elle décide d'éviter Fandorine. Blessé dans son amour-propre, le détective saura-t-il faire preuve du discernement nécessaire pour résoudre ce mystère ?

Cela faisait longtemps que j’avais envie de découvrir la plume de Boris Akounine et son personnage phare : Eraste Fandorine. C’est désormais chose faite et j’avoue que j’en reste mi-figue mi-raisin. 

J’ai beaucoup aimé le personnage de Fandorine ainsi que son acolyte Massa et l’humour qui parsèment leurs dialogues. 
Il faut dire que Fandorine est un sacré numéro. Pour rester jeune, à l’aube de ses cinquante printemps, il a établi tout un programme d’apprentissage très varié comme les langues étrangères, la voltige équestre ou encore l’escrime japonaise, etc… , un savant mélange entre connaissances intellectuelles et physiques. 
Dans Le monde entier est un théâtre, il va se retrouver de plain-pied dans l’univers du théâtre, à tel point qu’il va même écrire une pièce, mais aussi subir les affres de l’amour. C’est donc à un Fandorine, à priori, en petite forme que nous allons avoir affaire. Mais ce n’est pas ce qui m’a gênée. 
En effet, j’ai, surtout, trouvé que le récit souffrait de trop de longueurs et de digressions sur le théâtre ainsi que de certains passages concernant les pensées de Fandorine qui étaient un peu lourds ; ces parties ralentissent sérieusement le rythme du récit. 
Concernant les personnages, à part Fandorine et Massa que j'ai adoré, j'avoue ne pas avoir eu d'affinités particulières avec les autres et notamment Elisa qui, malgré ses malheurs, ne m'a pas touchée plus que ça. 

Mais malgré ces bémols, j’ai aimé découvrir ce personnage atypique et j’ai apprécié le lieu et l’époque du roman. Je pense donc retenter l’aventure Boris Akounine un de ces jours. 
 
Le monde entier est un théâtre, parution octobre 2013 - Editions Presses de la cité
Parution octobre 2014, éditions 10/18

 

 

 

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