Christophe Debien






 Septembre 2007






Médecin, scénariste de jeux de rôles et de bandes dessinées, il est également écrivain, auteur de romans et de novellisations pour la jeunesse. Il répond aujourd'hui aux questions de notre chroniqueur Stfoch.

Christophe peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
    Avant tout, je tiens à te remercier ainsi que l'équipe de Plume Libre de m'avoir convié dans ton antre pour cette interview : c'est un véritable plaisir que de pouvoir dialoguer en « direct » avec ses lecteurs... Ces occasions là sont suffisamment rares pour être soulignées.

Je vais donc me plier au rituel des présentations, un rituel pour lequel je ne suis pas très doué... d'ailleurs, comme tu peux le voir, j'essaye de gagner du temps ;)
Pour faire au plus court, disons que je commence à collectionner les dizaines depuis quelques années et que je m'acharne à me reproduire en autant d'exemplaires que possible (trois à ce jour !). Psychiatre-urgentiste le jour, j'assume ma passion de l'écriture dès que la nuit tombe en écoutant en boucle de vieux Pink Floyd copiés sur mon disque dur... Pour le reste, j'apprécie particulièrement toutes les formes de rock, les polars, la Bd, le cinéma fantastique, le whisky et ma femme !  

Tu as commencé par écrire de la Fantasy à quatre mains (L'adaptation de la bande dessinée Lanfeust de Troy avec Pat) et ensuite relevé le défi d'un roman en ligne : que t-ont apporté ces deux expériences et ont-elles une influence aujourd'hui sur ton écriture ?    
    En fait si j'ai commencé à écrire c'est grâce à la Fantasy : la découverte de Tolkien, Vance, Sprague de Camp et j'en oublie, m'a rapidement donné l'envie de créer mes propres univers. C'est le jeu de rôle, découvert grâce à Pat, mon complice de toujours, qui m'a permis de réaliser en partie mes rêves de publication : nous avons ainsi collaboré au journal Casus Belli pendant près de 10 ans.

Et puis, grâce à Thierry Ségur (dessinateur des Légendes des Contrées Oubliées et storyboarder de Christophe Ganz !) nous avons pu participer à cette aventure particulièrement enthousiasmante qu'a été l'adaptation de Lanfeust pour la Bibliothèque Verte.
Cette première expérience « professionnelle » nous a beaucoup apporté : nous avons dû ainsi apprendre à écrire sous l'œil d'une véritable et redoutable éditrice (Charlotte Ruffault, directrice éditoriale d'Hachette) avec rigueur et rapidité. Quant au roman en ligne, c'est un véritable aboutissement. Là, ce sont les lecteurs qui modifient ma façon d'écrire et m'obligent à sans cesse me remettre en question, à améliorer la trame de mes histoires, creuser les personnages... On peut parler d'un véritable partenariat, d'une création en « live » en quelque sorte : une expérience unique en son genre à la fois angoissante et stimulante !

 Tu nous parles de ce projet de  roman en ligne : Les Chroniques de Khëradön ? Et de l'adaptation de Skyland ?    
    Les Chroniques de Khëradön est un roman que l'on peut classer dans la catégorie « médiéval-fantastique » même s'il s'éloigne assez souvent des poncifs du genre. En effet, j'ai voulu privilégier avant tout la profondeur des personnages, m'intéresser à leurs aspirations, leurs sentiments, leurs peurs bien plus qu'à l'univers dans lequel ils évoluent. Je voulais ainsi me démarquer de la production classique pour tenter développer une histoire plus « humaine » et non pas écrire une suite de scènes d'action avec effets spéciaux à gros budget... J'espère avoir atteint mon objectif et j'attends avec impatience les premières réactions.

Quant à Skyland, c'est une formidable opportunité que m'ont offert, une fois de plus, les éditions Hachette : l'adaptation en roman d'un dessin animé ! Une expérience tout à fait inédite pour moi (d'autant que j'ai dû la mener en solitaire !). Mais l'univers et les personnages étaient tellement attachants que je n'ai pas pu résister.
Au début, j'ai beaucoup tâtonné, ne sachant pas comment restituer toute la richesse de l'image d'autant que les épisodes très courts sont pourtant très denses. Je me suis d'abord imprégné de l'univers en lisant et relisant la bible fournie par les producteurs puis en surfant sur les sites de fans qui se sont développés aux quatre coins de la Toile. Et puis je me suis lancé dans un visionnage non stop de toute la première saison, une fois, deux fois, trois fois. Ensuite, j'ai soigneusement rangé tous les DVDs au fond d'un tiroir et je me suis mis à écrire. Car la plus grande difficulté dans un tel projet est de s'affranchir des images et surtout éviter le piège de vouloir coller à celles-ci. Une adaptation doit, à mon sens, être avant tout fidèle à l'esprit de la création originale et peut importe si de nombreux détails diffèrent. Et puis, une scène développée pour le dessin animé, ne passe pas forcément à l'écrit. Je me suis donc progressivement détaché des images pour construire un roman cohérent. Le plus dur a été d'attendre les retours des créateurs de Skyland sur mon texte : j'étais pétrifié d'angoisse en me disant qu'ils m'accuseraient peut-être d'avoir trahi la série... Mais lorsque j'ai reçu leurs commentaires sur mon mail, j'ai été soulagé : à part quelques remarques de détails, ils étaient satisfaits de mon travail. Le résultat : 400 pages couvrant quatre épisodes de la série et un bon paquet de scènes inédites en plus. 

 Pourquoi être passé de la Fantasy au polar ? D'autres genres littéraires t'attirent-ils ?
     En fait, je n'ai pas vraiment prémédité l'écriture d'un polar comme le « Boucher ». Je me suis juste laissé embarquer dans l'univers de mes héros (Ange et Ambre) et ce sont eux qui ont décidé de faire du « Boucher », une histoire de tueur en série... Quand on songe que ce roman puise ses racines dans un fait divers authentique qui s'est déroulé sous l'Inquisition, on mesure la liberté qu'on pu prendre mes héros...

Mais pour répondre avec exactitude à ta question, je ne choisis pas vraiment l'univers ou le genre dans lequel je vais développer mes histoires, ce sont les personnages (ma première source d'inspiration) qui vont guider ce choix au bout de quelques lignes... Et ensuite, vogue la galère.
Contrairement à de nombreux auteurs, la création littéraire reste pour moi une sorte d'improvisation quasi-constante et je suis incapable d'écrire la trame d'une histoire complète avant de commencer un roman. Bien sûr, au départ tout débute par une idée globale : je pose le point A et je connais le point Z. Mais entre les deux, j'ignore totalement ce qui va se passer. C'est au fil de la plume que les choses se précisent, que tel ou tel personnage occupe soudain le devant de la scène ou que tel événement survient... Le problème est qu'au bout d'un moment, le récit part dans toutes les directions et que l'histoire menace de m'échapper. Je m'astreins alors à tout relire depuis le début et couper les passages qui s'éloignent trop du fil conducteur avant de reprendre l'écriture proprement dite... Oups, je crois que je me suis un peu éloigné du sujet de ta question ! Mais promis, à partir de maintenant je vais essayer de m'y tenir...
    
S'il y a d'autres genres littéraires qui m'attirent ? Oh oui, presque tous à l'exception peut-être du roman sentimental : en effet, je rêve autant d'écrire un roman de SF trépidant dans le milieu des flibustiers intergalactiques, qu'un livre plus intimiste sur les rapports père-fils ou qu'une histoire d'espionnage mâtinée d'érotisme. En fait ma seule préoccupation est de trouver le temps pour développer tout cela et surtout d'ordonner mes pensées pour éviter d'écrire un essai philosophique de SF érotico-fantastique autobiographique et obscur...

Ton roman L'affaire du boucher du Vieux Lille est un polar à ambiance : comment défini-tu toi-même ce livre ?
    Et bien je crois que tu as parfaitement défini le « Boucher » : c'est un roman à ambiance ! Je me suis particulièrement attaché à reproduire toutes ces petites choses intangibles (les bruits, les odeurs, etc...) qui nous plonge dans tel ou tel état d'esprit sans que l'on parvienne à identifier vraiment pourquoi. Je pense que c'est la raison qui m'a poussé à écrire les aventures d'Ange à la première personne, comme pour capturer en douceur le lecteur et l'entraîner dans les pensées et les sentiments les plus intimes du héros. C'est pour cela que j'ai tenté de peindre avec la plus grande précision « sensorielle » l'univers où évoluent les personnages.  

Les personnages secondaires y sont très détaillés, haut en couleurs. Tu y consacres à chacun un chapitre, ce qui donne son originalité au roman ou déstabilise certains lecteurs. Est-ce une volonté de ta part et peut-on y voir un clin d'œil à l'univers Fantasy et de la bande dessinée ? Pourquoi ce choix ?
     Là encore, je n'ai pas vraiment prémédité ce choix lorsque j'ai commencé à écrire : ce sont les personnages « secondaires » qui ont commencé à se tailler une part de plus en plus importante dans la narration, un peu comme s'ils revendiquaient eux aussi le droit d'être développés, de prendre de l'épaisseur. D'ailleurs pour moi, il n'existe pas vraiment de personnage secondaire, il s'agit uniquement d'une question d'éclairage : le « Boucher » est raconté à travers les yeux d'Ange et cela en fait un personnage principal mais le roman aurait très bien pu être développé à partir d'un autre point de vue qui aurait transformé Ange en un personnage secondaire... C'est pour cela que j'ai voulu donner une place singulière à ces personnages dit « secondaires » en leur consacrant chacun un chapitre propre où l'on découvre leur « background ». D'ailleurs ce choix a été le frein à une édition plus large car jugé trop original (et donc déstabilisant pour certains) mais comme tu le dis cela fait une partie de la saveur de ce roman qui s'inscrit loin des schémas narratifs des thrillers actuels. Certes, ils sont pour la plupart très bien écrits et tout à fait palpitants mais ils manquent bien souvent d'audace sur le plan narratif et stylistique. En prenant la liberté d'interrompre le fil linéaire du récit par ces chapitres consacrés aux personnages « secondaires » (à ce propos, les têtes de ces chapitres comportaient initialement le prénom du personnage en question entre deux parenthèses), j'ai délibérément voulu expérimenter une façon inédite de raconter une histoire. Ce choix est en effet un clin d'œil ou plutôt une réminiscence des temps où j'écrivais des scénarios de Jeu de Rôle, où chaque personnage-non-joueur était décrit avec une grande précision sur une fiche destinée à enrichir les rapports entre les joueurs et l'univers dans lequel ils évoluaient.

Etant Lillois d'adoption, tu  situes pourtant  l'action de ton livre en plein cœur de Lille, la ville y est pratiquement un personnage à  part entière de l'histoire. Peux-tu nous parler de ta rencontre avec le Nord, et de son apport dans ton roman ?
    C'est vrai que pour un Marseillais d'origine, cela peut paraître particulièrement surprenant. Et pourtant, lorsque je suis arrivé dans le Nord il y a dix ans, mon premier contact avec Lille a été la grande Place et la Vieille Bourse... Je suis incapable d'expliquer pourquoi mais il s'est immédiatement passé quelque chose entre ce monument et moi, comme si sa vue réveillait un vieux démon enfoui au plus profond de mon cerveau. Bien sûr, je ne savais pas encore que j'écrirai un roman mais lorsque les premières lignes du « Boucher » sont sorties de ma plume, la Vieille-Bourse s'est aussitôt imposée comme décor de ma première scène (même si dans l'édition actuelle, celle-ci se situe beaucoup plus tard). Ensuite, ce sont chacune de mes déambulations dans la ville et la région qui m'ont apporté de nouveaux décors, de nouvelles idées grâce aux histoires que l'on me racontait dans la touffeur des estaminets ou les parcs des hôpitaux où j'étais interne... Sans le Nord, il n'y aurait sans doute jamais eu le « Boucher » !  
Y aura-t-il  une suite aux aventures d'Ange ? Retrouvera t on les mêmes personnages et les mêmes lieux ?
    En fait, le nouvel opus des aventures d'Ange est déjà en train d'envahir mon disque dur avec ses scènes sombres et ses personnages noirs. Car Ange n'en a pas fini avec le crime et même s'il a tenté de s'éloigner de la branche légale, il va être rattrapé par un tueur particulièrement pervers... Certains personnages se sont définitivement échappés du « Boucher » mais je peux déjà te dire qu'Aziz reviendra, ainsi que Lagavulin et probablement P'tit Pierre... Quant aux lieux, ils seront à la fois identiques et différents : comme chacun des personnages, ils ont auront évolués, se seront modifiés avec le temps (pour l'anecdote, l'Institut de Médecine Légale tel qu'il est décrit dans le Boucher n'existe plus, remplacé par un nouveau bâtiment flambant neuf : une autre ambiance...).
Médecin urgentiste de profession, tu fais découvrir à ton personnage principal Ange, le milieu de la médecine légale avec des scènes d'autopsies très détaillées, qu'est ce qui t'attire dans cet univers et aurais tu envie d'écrire un thriller médical ?
    En fait c'est bien pire que cela : je ne suis pas médecin-urgentiste mais psychiatre-urgentiste, donc beaucoup plus tordu que mes confrères !
L'univers de la médecine légale m'a toujours fasciné et pour tout te dire, j'ai bien failli suivre ce cursus lors de mes études... Ce qui me fascinent ou plutôt qui me questionne, ce sont les motivations qui peuvent pousser quelqu'un à devenir un monstre, ces petits riens accumulés qui transforment un individu en un meurtrier sanglant : je crois que j'aime décortiquer les mécanismes du crime comme j'aimais disséquer les grenouilles en cours de biologie. Un vrai sadique, quoi !

On voit arriver plusieurs médecins dans le polar (Patrick Bauwen, Thierry Serfaty...) qui soignent les maux au quotidien mais que soignent les mots d'auteurs ?    
    Ah le grand Pat ! Difficile de parler de mon complice de toujours sans vous vanter les mérites de son Œil de Caine... Et d'ailleurs, pour reprendre quelques unes de ses paroles, je pense qu'écrire s'apparente à une « auto-thérapie ». Une sorte de bulle où l'auteur peut exorciser ses propres démons en les noyant dans une intrigue qui fera vibrer le lecteur : tout le monde y trouve ainsi son compte et sans doute ce qui fait la « sincérité » de ces histoires...

Que penses-tu de la vague des séries télévisuelles médicales (Urgences, le Cocon, Grey's Anatomy, Dr House...) pourquoi d'après toi le public en est-il si fan ?
    Tout d'abord, la plupart de ces séries sont d'excellentes séries car elles s'intéressent à l'être humain, sans complaisance ni faux-semblants. Je pense que c'est l'une des raisons principales de leur succès. Après, il est très clair que le milieu médical a toujours attiré les non-initiés : le quotidien de chaque médecin est tellement en prise avec la plupart des peurs et des interrogations les plus profondément ancrées en chacun de nous, qu'il ne peut qu'exercer une fascination universelle. Les grandes questions existentielles comme la mort, l'origine de la vie, le pourquoi de la souffrance, font partie de l'ordinaire de chaque médecin.
Quels sont tes futurs et autres projets ?
    Devenir aussi célèbre que mon complice Pat ! Plus sérieusement, j'essaie de me concentrer sur les projets actuels : finir les Chroniques et m'atteler au plus vite au nouvel opus d'Ange... Ensuite ? Et bien je verrai : j'aimerais faire de la bande-dessinée et on vient de me proposer d'écrire des synopsis pour une série de dessin-animé... Ah si, il y a aussi ce projet top-secret chez Hachette...Bref, je pense que mes nuits vont être courtes pour ces dix prochaines années !
Quelles sont tes références littéraires, cinématographiques ou autres ? Et ton coup de cœur actuellement ?
        Alors là, il va falloir de la place car mes goûts sont particulièrement éclectiques... Mais pour aller à l'essentiel disons que mes références littéraires commencent avec Chrétien de Troy, passent par Baudelaire, Hugo ou Vernes et errent entre Nothomb, Djian, Fante, Tolkien, Brussolo, Izzo, Bauwen et des centaines d'autres ! Sur le plan cinématographique, c'est encore pire puisque je me régale autant avec des nanars des années 70, du Spielberg, du Tarantino ou des films plus intimistes comme Little Miss Sunshine... Difficile de faire un choix entre les perles du cinéma asiatique, les chefs d'œuvre européens et les inimitables productions américaines !
Mon coup de cœur en ce moment ? Et bien à part l'Oeil de Caine, j'ai beaucoup accroché au dernier Loevenbrück et je suis en train de me relire avec délectation un petit bijoux signé Serge Brussolo, le Syndrome du Scaphandrier : ce n'est plus de l'actualité mais c'est vraiment un roman unique, empreint d'une poésie sombre incroyable.
Peux-tu nous présenter la collection Polar en Nord ?
 
   Polar en Nord est avant tout un pari fou né de la rencontre entre une vénérable maison d'édition régionale, Ravet-anceau et un personnage hors-norme, Gilles Guillon. Cet ancien journaliste de télé puis de presse écrite, créateur d'un magazine de rock en Italie, co-pilote de rallye automobile et j'en passe, a décidé voilà presque deux ans de créer une collection de polar dont la ligne éditoriale est de situer leur action dans le Nord-Pas-de- Calais. Le résultat est un véritable succès à l'échelle régionale avec près de vingt titres parus en plusieurs milliers d'exemplaires ! A mon sens, l'atout numéro un de cette collection est la grande diversité des auteurs et de leurs œuvres : grâce à Gilles, nous avons chacun pu développer notre propre univers sans aucune contrainte... Un véritable gage de richesse pour les lecteurs !
Justement, en ce moment, nous assistons à l'arrivée massive de jeunes auteurs qui ont envie de se démarquer de ceux qui font du thriller à l'américaine en ce servant du terroir et de la géographie française. As-tu une explication à ce choix ? Est-ce un pari risqué dans notre littérature « polardeuse » légèrement aseptisée par l'américanisme ?
    Et bien je crois que les lecteurs ont de plus en plus envie de se sentir « concernés » par les histoires qu'ils lisent, de pouvoir s'identifier aux personnages pour gagner en émotion. Ainsi, lorsqu'ils suivent les tribulations du héros dans des lieux qui leur sont familiers, ils se projettent plus facilement dans le roman et y apportent leurs propres sentiments. Chaque lieu évoqué réveille un souvenir qui vient enrichir la lecture... Et réciproquement !
Je crois que les américains (ou les auteurs français qui surfent sur cette vague) apportent ce qu'ils savent faire de mieux : la démesure et le divertissement. Ce qui donne des aventures toujours plus spectaculaires, toujours plus sensationnelles mais pas toujours plus intéressantes. Je pense qu'il y a de la place pour tous, un peu comme au cinéma : on peut prendre autant de plaisir à regarder le dernier Bruce Willis qu'à se laisser entraîner dans la Science des Rêves... Pour l'un c'est la fibre « sensationnaliste » qui vibrera chez le spectateur, pour l'autre c'est son côté romantique. L'un des deux mérite-t-il une place prépondérante ? Je ne le crois pas...
Pour ma part, je me range plus du côté de Vargas que de Chattam, et alors ?
On te laisse le mot de la fin.    
     Et bien, le mot de la fin, je vais le réserver à mes lecteurs présents et futurs... A vous tous aussi, ceux qui animent les forums tels que Plume Libre qui permettent aux auteurs de rencontrer leurs lecteurs. C'est une chance rare que de vous avoir car l'écriture est un travail solitaire et mis à part les chiffres de vente (qui ne reflètent pas toujours la qualité d'un ouvrage), nous n'avons que peu de retours sur nos histoires. Merci donc à vous tous (et même à ceux qui n'ont pas aimé le « Boucher » !)
  Du même auteur : Biographie, chronique, interview  

 

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