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Chroniques de la débrouille - Titiou Lecoq




Chroniques de la débrouille

 

 

 

 




Chroniques de la débrouille - Titiou LecoqRésumé éditeur 

Comment survivre à une rupture amoureuse ? Comment s'insérer dans une société qui, clairement, n'attend pas les bras ouverts un bac + 5 de sémiologie ?... En adoptant une technique de survie simple : la débrouille. Dans ce journal de bord hilarant se dessine la vie au jour le jour d'une jeune femme d'aujourd'hui, trentenaire, qui passe sa vie entre les boulots, les cartons, ses amis précieux et les histoires ratées. Incapable de survivre sans télé ni ordi, elle doit aussi faire face aux nouveaux rapports hommes-femmes : on discute, on boit, on couche. Le lendemain, on se réveille et on réfléchit. On ne badine pas avec l’amour, ni avec le porno. Un beau jour un enfant naît, et on découvre la vie à trois. Par le prisme de son histoire personnelle romancée et librement adaptée de son blog Titiou Lecoq raconte sans ambages le quotidien de toute une génération.

Chroniques de la débrouille est un journal de bord, un journal intime, une suite de billet d’humeur, une certaine vision de la vie, une bonne dose d’humour, un brin de fatalisme, un soupçon de mauvaise foi (goûter l’euphémisme) et surtout un florilège de bons mots.
Chroniques de la débrouille, c’est tout cela et même plus.
Pour ceux qui ne connaissent pas Titiou Lecoq, elle est, entre autre, la tenancière du blog Girls and Geeks qui est un modèle du genre au passage.

Après un excellent premier roman, Les morues, que je vous recommande vivement (comment cela, vous ne l’avez pas encore lu allez hop hop hop on court se le procurer dans sa librairie préférée), ce deuxième roman/chronique/billet (bref vous l’aurez compris c’est un joyeux foutoir) est plus dans l’esprit du blog GirlsAndGeek. Le Je est donc naturellement omniprésent, mais loin d’une certaine littérature auto-centrée parisienne. Ici, le Je est assez libérateur car il permet une personnification vraiment intéressante. Pour preuve, moi pauvre chroniqueur mâle à l’approche de la quarantaine (bon ça, je ne vous l’ai pas dit), je me reconnais dans certaines tribulations de cette jeune parisienne atteint d’une certaine instabilité immobilière.

N’ayons pas peur des mots, je suis tombé sous le charme de cette écriture décalée, irrévérencieuse, mais très maîtrisée (on sent que madame a des lettres comme ont dit).
Alors, certes les sujets partent dans tous les sens, il faut être prêt en deux phrases à faire un virage à 180°, mais c’est justement cela qui est bon. Le point de vue est souvent original et si ce n’est pas le cas alors c’est la manière de raconter ce point de vue qui l’est.
Et puis n’oublions pas l’humour, omniprésent dans ce roman. Il est, tour à tour, joyeux, trash, irrévérencieux, politiquement incorrect et naturellement geek. On rit beaucoup à la lecture de cette chronique où derrière la rigolade on perçoit des angoisses réelles mais mises à distance par l’humour (Ah l’humour, le meilleur des boucliers).

Bon je ne vais pas vous balancer des superlatifs pendant toute la chronique, vous l’aurez compris ce roman (bon OK cette chronique) est tout bonnement excellent, drôle, pétillant, intéressant, émouvant (quand on lit ce qui se cache sous les mots) et surtout il est extrêmement bien écrit.

Chroniques de la débrouille ou une vraie tranche de vie couchée sur une tartine de mot (je n’ai pas mieux comme mot de la fin, désolé, mais il est tard là donc vous excuserez ce jeu de mot foireux mais après tout Titiou Lecoq s’en permet bien un ou deux).

Chroniques de la débrouille, parution avril 2014. Editions Fayard
Parution avril 2015, éditions Le Livre de Poche

 Du même auteur Biographie, chronique, interview

 
 

 

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