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Une saison à Longbourn - Jo Baker




Une saison à Longbourn

 

 




Une saison à Longbourn - Jo BakerRésumé éditeur 

Sur le domaine de Longbourn, résident Mr et Mrs Bennet et leurs cinq filles, en âge de se marier. À l'étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans l’œuvre de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici les protagonistes du roman. Mrs Hill, l’intendante, orchestre la petite troupe – son époux, la juvénile Polly, Sarah, une jeune idéaliste qui rêve de s’extraire de sa condition et, le dernier arrivé, James – d’une main de fer. Tous vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs patrons bien-aimés. Une fois dans la cuisine, les histoires qui leur sont propres émergent et c’est tout un microcosme qui s’anime pendant qu'Elizabeth et Darcy tombent amoureux au-dessus…


Je dois tout d’abord vous avouer une chose, je n’ai toujours pas lu l’œuvre de Jane Austen, Orgueils et préjugés, qui est pourtant dans ma bibliothèque depuis plusieurs années. Je connais l’histoire d’Elizabeth et Darcy grâce au film mais il est évident qu’il me manque plein de détails contenus dans le roman.
Ceci dit, cela n’empêche en rien la lecture d’Une saison à Longbourn.

D’ailleurs, la question peut se poser de savoir si les personnages mis en scène par Jo Baker étaient les domestiques d’une autre famille que les Bennet, est-ce que cela changerait quelque chose ? Les inconditionnels d’Orgueil et préjugés jugeraient sans doute que oui, personnellement, je ne suis pas sûre. Je pense que j’aurais suivi avec autant de plaisir Mrs Hill, son mari, Sarah, Polly et James dans leurs aventures si leurs patrons avaient été tout autres.

Car cette petite bande s’avère des plus attachantes. Mrs et Mr Hill avec leurs petits et grands secrets, Polly, encore enfant, un rayon de soleil et que dire de Sarah, cette jeune femme qui a envie de découvrir le monde et se demande ce que cela lui ferait de vivre les mêmes aventures que ses jeunes maîtresses au lieu de travailler aussi dur. Sans oublier James, le valet, nouveau venu à Longbourn, et très énigmatique.

Au fur et à mesure du récit, nous allons les découvrir, les apprivoiser, s’attacher à eux, les suivre avec un plaisir non dissimulé. Leurs rêves, leurs espoirs, leurs déceptions vont nous devenir familiers. L’écriture de Jo Baker est parfaite pour nous conter leur histoire. Le charme qui s’en dégage nous transporte instantanément dans l’Angleterre du 19ème siècle.

Au final, j’ai beaucoup apprécié cette saison passée à Longbourn.

Une saison à Longbourn, parution février 2008. Editions Stock
Parution avril 2015, éditions Le Livre de Poche

 Du même auteur Biographie, chronique, interview

 

 

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