Commère Hervé

Ce qu'il nous faut, c'est un mort - Hervé Commère




Ce qu'il nous faut, c'est un mort

 

 


 

 

 

Ce qu'il nous faut, c'est un mort - Hervé Commère

Résumé éditeur :
Trois garçons pleins d’avenir roulent à flanc de falaise. C’est la nuit du 12 juillet 1998, celle de I will survive. Ce que la chanson ne dit pas, c’est à quel prix.
Les Ateliers Cybelle emploient la quasi-totalité des femmes de Vrainville, Normandie. Ils sont le poumon économique de la région depuis presque cent ans, l’excellence en matière de sous-vêtements féminins, une légende – et surtout, une famille. Mais le temps du rachat par un fonds d’investissement est venu, effaçant les idéaux de Gaston Lecourt, un bâtisseur aux idées larges et au cœur pur dont la deuxième génération d’héritiers s’apprête à faire un lointain souvenir. La vente de l’usine aura lieu dans l’indifférence générale. Tout le monde s’en fout. Alors ce qu’il faudrait, c’est un mort.
De la corniche aux heures funestes de Vrainville, vingt ans se sont écoulés. Le temps d’un pacte, d’un amour, des illusions, ou le temps de fixer les destinées auxquelles personne n’échappe.


Le roman commence pendant la nuit du 12 juillet 1998, une date que toute la France connaît. Mais pour les personnages que nous allons rencontrer dans Ce qu’il nous faut, c’est un mort, cette date va prendre une toute autre signification. Leurs vies vont basculer, pour certains, ce sera en bien, pour d’autres en mal.
Et pour le lecteur, c’est l’occasion de découvrir des personnages qui ne semblent avoir aucun point commun mais qui, pourtant, vont nous accompagner tout le long de ce récit et qui, par les hasards de la vie, vont se percuter à un moment ou à un autre.

Si vous avez déjà lu des livres d’Hervé Commère, c’est un peu une constante.
Des personnages terriblement humains qui sont au cœur du roman, l’intrigue étant presque secondaire. C’est leurs sentiments, leurs destinées qui vont nous intéresser le plus. Tel un magicien, il finit par les réunir sans qu’on ne voie rien venir.

Ce qu’il nous faut, c’est un mort a également une grande composante sociale avec l’histoire des Ateliers Cybelle, cette entreprise partie de rien et qui est devenue le fleuron de l’industrie des sous-vêtements féminins. Une société qui fait vivre la petite ville de Vrainville et que le patron est sur le point de vendre à un fond d’investissement étranger.
L’histoire des Ateliers Cybelle est belle, une réussite familiale et sociale que l’on prend plaisir à découvrir.
Le côté crise économique, vente de l’usine…, trouve un écho dans l’actualité quotidienne et provoque un retour à la réalité que je ne recherche pas forcément dans mes lectures mais qui ne m’a pas empêchée de savourer ces destins croisés.

Un roman noir et social qui réserve bien des surprises.

Ce qu'il nous faut, c'est un mort - Parution mars 2016. Éditions Fleuve Editions
Parution juin 2017, éditions Pocket

Du même auteur : Biographie, chronique, interview


 

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