Laurent Botti

 





 Octobre 2007





Écrivain et journaliste, Laurent Botti revient avec son quatrième roman, Un jour, des choses terribles. L'occasion de faire plus ample connaissance avec cet auteur très sympathique, qui montre un gout et un talent certain pour faire frissonner ses lecteurs...


Le petit rituel de présentation : qui êtes-vous Laurent Botti ? Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d'écrire ? Comment se sont passés les débuts, les premières publications ?

Bon je passe sur l'état civil... L'âge est vraiment un truc avec lequel j'ai du mal ! Sans doute parce que, comme Bastien dans Un jour des choses terribles, j'aime encore jouer avec ma Xbox et aux cartes Magic plutôt que payer mes factures... Je suis né à Dijon, et j'ai grandi entre la Bourgogne et le Maroc, puisqu'enfant de pieds noirs. J'ajoute que mon père est mort quand j'étais bébé - précision qui n'est pas anodine, l'événement ayant peut-être conditionné ma vocation : d'une certaine façon, ma vie a débuté de façon un peu tragique, par la violence du destin, et mes romans suivent le même chemin... Je ne peux pas écrire sans une mort violente au commencement. Les débuts littéraires ont été faciles, trop peut-être : ils ne m'ont pas préparé à la suite (rires). J'ai commencé Pleine brume sans savoir où j'allais - j'avais juste en tête cette idée d'une petite ville maudite. J'ai fini le roman, un peu sous le choc d'avoir écrit 450 pages. Je l'ai envoyé à Valérie Anne Giscard d'Estaing avec qui j'avais très brièvement collaboré des années auparavant, simplement parce que je la savais épouse de Bernard Fixot, alors patron du groupe Robert Laffont. Il se trouve qu'elle dirigeait la collection Best Sellers et m'a signé un contrat deux semaines après réception. Sur ce coup-là, j'ai eu une chance assez insolente...

 

Entre La Nuit du Verseau et Fatale Lumière, vous gardez un long silence de 5 ans. Lors d'un cambriolage, un manuscrit en cours d'écriture vous a été dérobé et vous ne l'avez jamais ré-écrit. Comment se remet-on à l'écriture après celà ? De quoi parlait ce fameux roman "perdu" ?

Professionnellement, cela a été une période atroce. Ce que j'ai perdu, c'est environ 280 pages de roman - soit les deux/tiers... J'ai passé des mois à essayer de réécrire ce qui avait disparu. En vain. J'ai donc perdu près de deux ans de travail... plus quelques mois de psychothérapie pour en sortir ! C'est en fait l'hypnose qui m'a sauvé - mais ce serait ici une trop longue histoire à raconter. Et ce fameux roman... bah peut-être ressurgira-t-il un jour, mais pour l'heure, je le passe sous silence !

 

De plus, Fatale Lumière se démarque clairement de vos autres romans. Pourquoi ?

 Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'analyse - enfin la différence évoquée, même si je comprends pourquoi le roman peut sembler différent. L'idée était d'écrire sur le milieu du cinéma, sur l'industrie et le système hollywoodiens. En cela, par exemple, il se rapproche de La Nuit du Verseau où l'on retrouve des thèmes similaires : un monde factice, l'image (les caméras sont importantes dans La Nuit du Verseau), le night-clubbing... et l'omni-présence de la figure maternelle. Simplement, la transposition dans un futur proche obéissait à une nécessité : on ne peut pas écrire sur Hollywood si l'on n'y vit pas - pas du moins si l'on veut coller à la réalité. D'où la destruction d'Hollywood et la création de Navity, ma mecque du cinéma. C'est d'ailleurs aussi une constante dans mes romans : la création de mon propre univers... même s'il est basé sur le réel. Laville Saint Jour inspirée de la Bourgogne, l'Astrosophie inspirée des méthodes de la Scientologie, etc... Toutefois vous avez raison sur un point : il est différent des autres romans en ce sens qu'il est beaucoup plus riche en description... je crois qu'en cela, j'ai eu un petit syndrome "Tom Wolfe" et que j'ai voulu mélanger un thriller traditionnel avec une approche un peu plus "Bûcher des vanités..." Je ne sais pas si j'ai réussi mais en dépit du travail colossal que m'a demandé ce livre, ce fut le plus jouissif à écrire. Peut-être aussi parce que le moins sombre...


 

Pleine Brume, votre premier roman, est aussi la "naissance" de Laville Saint Jour, ville "particulière" que nous retrouvons juste évoquée dans La Nuit du Verseau et de nouveau cadre de Un Jour, des choses terribles ... Comment cette ville de cauchemar est-elle sortie de terre ?

Alors là... aucune idée. Vraiment. Je pense que cela vient de mon enfance - le contraste entre le soleil éclatant du Maroc et la grisaille oppressante de la Bourgogne m'a forcément marqué, mais j'ignore comment le mécanisme s'est opéré... et pourquoi les premières lignes de fiction que j'ai jamais écrites sont une simple description de cette ville (qui grâce au Copier-Coller s'est finalement retrouvée au chapitre 2 de Pleine brume! ) Peut-être, au final, est-ce parce que c'est en Bourgogne que j'ai éprouvé mes premières peurs d'enfant...

 

Laville-Saint-Jour fait penser à d'autre villes fictives célèbres, Derry, ou Castle Rock par exemple. Avez-vous prémédité d'en faire un "personnage" récurrent en construisant dès Pleine Brume un univers autour de cette ville, ou les choses se sont faites au fil de l'écriture de vos différents romans ?

 Non je ne pensais pas du tout revenir à Laville Saint Jour. Pleine brume était pour moi une affaire classée - même si longtemps après j'ai gardé un attachement pour les personnages au point que le lieutenant Gredit réapparaît dans La Nuit du Verseau (et je n'en ai pas encore terminé avec lui !). Mais avec le temps, l'appel de la Bourgogne a été le plus fort ! Et j'ai été surpris de voir que j'avais encore beaucoup à dire sur la ville : le Pentacle (pas encore complètement exploité mais ça viendra!), les origines... Aujourd'hui je sais qu'il y aura un troisième volet, mais pas tout de suite je pense : laissons déjà les Villois se remettre de leurs émotions !


On trouve dans vos romans différentes références à Stephen King . Dans Un Jour ... par exemple, on peut retrouver Shining, Brume bien sur, Ca, Carrie, Simetierre etc... Hommage ou influence ?

Hommage ET influence... Par exemple, vous évoquez dans une chronique la relation entre Simetière et Un Jour... à propos du prologue... Vraiment, ça, ça m'a complètement échappé ! Aurai-je écrit la même scène si je n'avais pas lu Simetière (que contrairement à de nombreux fans de l'auteur je n'ai pas adoré) ? Je ne sais pas. Ce qui est sûr c'est que je partage deux caractéristiques avec Stephen King : une enfance sans père et un goût immodéré, dès mon plus jeune âge, pour l'horreur. Et je crois par ailleurs que c'est un type bien, donc au final ça fait trois (rires !). Mais bon, soyons lucides : Stephen King a un talent exceptionnel et je me sens, de ce point de vue, très très loin de lui. Par ailleurs, Stephen King n'a jamais véritablement "d'enquête polars" à mener dans ses romans : en cela nous sommes très différents... Et cette influence est ponctuelle : je ne trouve aucun point commun entre un King et La Nuit du Verseau ou Fatale Lumière...

 

Toujours à propos de Stephen King, quel regard portez-vous sur l'évolution de cet auteur qui semble vous tenir à coeur ? A titre personnel, certains de ses lecteurs sont fans de ses 10 premières années mais n'accrochent pas du tout aux romans les plus récents.

Il m'est assez douloureux de critiquer Stephen King mais bon... D'accord: je pense que l'auteur s'est carbonisé, tout simplement. Stephen King est accroc à l'écriture comme d'autres à la drogue. Dans son cas, les deux vont de pair d'ailleurs : il raconte que pendant l'écriture de Misery, il saigne tellement du nez à cause de la coke que le seul souvenir qu'il garde de ce roman est le clavier plein de sang (si ce n'est pas une belle image pour un roman sur le génie, ça, hein?) Dès lors, il est troublant de noter que, après Dolores Clairborne (qui correspond à son sevrage définitif avec la poudre), sa prose devient moins inspirée, filandreuse... mais peut-on avoir autant donné à l'écriture sans au final risquer de s'autoparodier, se répéter? Surtout avec un succès de cette ampleur, la pression des lecteurs etc... C'est vrai pour Stephen King mais pour de nombreux auteurs américains qui publient de façon compulsive, Patricia Cornwell, Mary Higgins Clarck... Dans le cas de King, il a tellement donné de lui-même, tellement exploré, tellement dit... qu'il ne peut plus que se répéter. Avec moins de génie bien sûr... Il n'en reste pas moins qu'il a écrit des chefs d'oeuvre.

Un Jour, des choses terribles est votre 4e roman. Si vous jetez un oeil sur votre parcours depuis 1998, quel regard portez-vous sur l'accueil du public, des critiques ? 

Question difficile : des hauts, des bas, du bon, du moins bon... En ce qui concerne les critiques, les journalistes, je n'ai pas grand chose à dire : ils m'ont très peu commenté et encore moins critiqué (en mal s'entend). La Nuit du Verseau s'est vendu à plus de 400 000 exemplaires à ce jour - poche non compris- et il n'y a quasiment pas eu une ligne de presse. Pourquoi? A vous de me le dire si vous avez la réponse! (rires) A l'inverse Pleine Brume avait reçu un accueil vraiment enthousiaste des journalistes, alors que sur le plan littéraire, je le trouve plein des maladresses du débutant... Donc je n'entends vraiment rien à tout ça. Ce qui est sûr, c'est que l'interruption due à la perte du manuscrit, en pleine ascension, si on peut dire, a été très dommageable à ma carrière. L'avenir dira si je finis par m'en relever un jour!

 

Le personnage de Xavier Vidal (Pleine Brume, La Nuit du Verseau) est journaliste, tout comme vous-même l'avez été .Nicolas Le Garrec est auteur de romans fantastiques et policiers. Dans quelle mesure vos personnages sont-ils "autobiographiques" ? Vous êtes originaire de Bourgogne également ...

Et il se peut bien que mon prochain héros soit écrivain également... Quel manque d'imagination, non? Il y a effectivement une part d'autobiographie dans mes romans (vous avez oublié le Français de Fatale lumière qui écrit des scénarii... et le scénariste américain qui se fait tuer en pleine écriture d'une scène qui se passe... dans une petite ville sous la brume!). Je ne sais que vous répondre : parlez moi de moi, y a que ça qui m'intéresse ! A moins que ce ne soit là encore le syndrome King, qui a mis en scène un nombre incroyable de romanciers et de profs, les deux métiers qu'il a exercés... Mais c'est aussi je crois une constante pour de nombreux écrivains : les personnages de Houellebecq lui ressemblent... Idem pour Amélie Nothomb etc... Ce serait ennuyeux s'il n'y avait que ça : mais je ne suis pas épouse d'une grande star de cinéma, pas plus qu'une femme de 45 ans infiltrant une secte pour sauver ma fille, ou avocate de pédophile... Je crois donc quand même aussi avoir gardé une capacité de projection dans des personnages très différents. Et au final, je crois que c'est le Bastien d'Un Jour... qui m'est le plus proche.

 

Plusieurs thèmes reviennent dans vos romans. Les enfants et la relation mère-enfant en particulier, l'art et la peinture (plusieurs de vos personnages sont peintres), l'astrologie... Pourquoi ?

J'ai précisé en ouverture que mon père était mort peu après ma naissance et cela conditionne forcément un peu les choses. Notamment, je pense, l'importance des enfants et des mères : une mère veuve à 27 ans, c'est forcément une mère différente des autres. Là encore je rejoins Stephen King et, d'une façon moins évidente, Jean Christophe Grangé : ce dernier a lui aussi perdu son père jeune, et on retrouve souvent, en filigrane, la relation père/fils dans ses romans : c'est vrai pour Les Rivières Pourpres (la relation entre les deux flics qui finissent par se rejoindre), La ligne noire (même cheminement pour les tueurs), et même dans le dernier... Il y a souvent cette figure paternelle un peu écrasante. C'est pourquoi il a, parmi les auteurs de thrillers français, ma préférence : il met de lui-même bien davantage qu'il ne raconte une "histoire avec du suspense". La peinture : mon grand père était peintre, j'ai une admiration sans limite pour son art, et je pense avoir été marqué par certaines images : lui sortant de l'atelier au petit matin après avoir peint toute la nuit, etc... Enfin l'astrologie : je la pratique, je fais le thème de mes amis, etc et je trouve que c'est une "science" absolument passionnante, dès lors qu'on est plus Françoise Hardy qu'Elizabeth Teissier dans l'approche! (rire). Dans une autre vie, j'aurais pu devenir astro-psychologue je crois...


Vos romans dénoncent les faux-semblants, les facades respectables qui cachent des monstres, l'illusion internet, la manipulation psychologique des sectes etc... Il fait si peur notre monde moderne ?

Le monde fait peur... Pas plus aujourd'hui qu'avant... Avant il y avait la peste et la famine, maintenant il y a d'autres souffrances, d'autres dangers, pour nous occidentaux, à affronter. La souffrance et le le danger c'est écrit dans l'histoire même du monde et c'est immuable, quelque soit le degré d'évolution d'une société. Mais bon, en disant ça, j'ai vraiment l'air d'un type archi sombre ! (rires).


Fatale Lumière est un thriller "hi-tech", la technologie a également un rôle important dans vos autres romans, ainsi qu'internet. Vous êtes plus Dean Koontz qu'Ann Rice ?

Je ne sais pas si la technologie a un rôle important : je m'en sers, je l'utilise...elle n'est jamais un moteur essentiel de l'intrigue, comme par exemple dans un Dantec. Tout au plus un outil, comme l'est le téléphone. Aujourd'hui si votre personnage se trouve en danger et n'a pas de tel portable pour s'en sortir, il faut quasiment expliquer pourquoi tant on a intégré l'objet. Avant le problème ne se posait pas... C'est en ce sens je pense que mes personnages utilisent la technologie : ce sont des gens de leur époque. D'ailleurs Pleine brume et Un Jour... sont des romans assez intemporels. Certes Bastien reçoit des messages sur Internet. Mais après tout j'aurais pu écrire le même roman il y a vingt ans en glissant par exemple des petits mots dans son casier de classe. Et avec une écriture irrégulière de tout petit enfant, cela aurait même été peut-être encore plus angoissant! Quant aux deux auteur que vous citez : j'ai plus de respect pour le talent d'Anne Rice, même si elle est parfois (de plus en plus!) raseuse, que pour Dean Koontz, qui est pour moi davantage un "bon faiseur " qu'un grand romancier.


Comment se déroule votre processus d'écriture ? Les intrigues sont-elles complètes dès le début, la fin est-elle prévue ou au contraire les choses évoluent-elles petit à petit ? Vous entourez vous de musique, de petits rituels particuliers ?

Le processus est simple. Une idée de départ : une petite ville sous la brume entre les mains d'une famille de notables, une femme qui veut sauver sa fille des griffes d'une secte... Associée à une image : un cadavre, une scène de crime... Je commence par la première scène, sans plan, et je me lance. Tout se construit à mon insu, et se déroule dans ma tête sous forme d'images (et parfois même de musique, comme si j'étais dans un film.) Si je n'ai pas cette spontanéité, si je sais très précisément ce que je vais écrire, comment évoluent les personnages, etc., je ne produis rien de bon. C'est d'ailleurs pourquoi je n'ai jamais pu réécrire le manuscrit disparu... Sinon, je n'ai aucun rituel... il me faut juste : beaucoup de silence. Ah si, une particularité : j'écris couché avec mon portable car Pleine Brume, et pas mal de sport aussi, m'ont valu une hernie discale!


Certains auteurs ont pris conscience de l'influence d'internet auprès des lecteurs, et tentent d'en convaincre les maisons d'édition. Quel est votre regard sur internet et son potentiel de diffusion ?

Je crois beaucoup à l'Internet... et je m'en méfie. Je m'explique. Un des avantages d'Internet est assurément, outre le fait de toucher un large public de gens qui sont réceptifs à l'info qu'ils lisent (car on ne tombe pas par hasard, par exemple, sur un site comme le vôtre : si on s'y trouve, c'est qu'on a une raison d'y être...) mais, surtout, d'être animés souvent par des non-professionnels, amateurs éclairés animés d'une vraie passion, d'un goût du partage, de l'échange, et qui se livrent à cette activité - blogs, animations de forums- avec une passion qui force vraiment l'admiration. On est tellement loin, ici, du parisianisme et du copinage, que c'est une grande bouffée d'air pur pour le lecteur, et même je crois pour le marché. Pour les auteurs également, c'est un formidable lieu de rencontres... Le danger : d'une certaine manière il est pour nous, auteurs, comme pour les musiciens : l'Internet d'une part détourne une partie du public des bien de production culturelle... D'autre part, il permet un véritable trafic de bouquins, via les ebay et autres price ministers qui sont dommageables à l'économie du livre - bien plus fragile que l'industrie du show business ou du cinéma américain. Un exemplaire aujourd'hui peut-être lu par 20 personnes : avant, il était juste prêté à deux ou trois copains!


Quels sont vos romans ou auteurs de référence (S.King mis à part) ? Vos romans incontournables ? Un auteur que vous nous conseillez en particulier ?

Je suis un grand fan de littérature américaine... Steinbeck, Fitzgerald, du côté des classiques. Brett Easton Elis ou Tom Wolfe pour les plus récents. D'une manière générale, j'aime le BON GROS roman, davantage que l'autofiction à la française, qui m'ennuie. Pour moi, un romancier c'est quelqu'un qui sublime ses névroses, et non qui se contente de les raconter. Parmi les incontournables, pêle-mêle : Les Faux monnayeurs (Gide), A l'Est d'Eden (Steinbeck), Entretien avec un vampire (Rice), Le Bûcher des Vanités (Wolfe), un certain nombre de King bien sûr, American Psycho (Ellis), Ghost story (Peter Straub) L'heure du Loup Garou (Robert Mc Camon), Les Eygletierre (Troyat), The Exorcist, non pour la qualité du livre, mais parce que l'on n'a jamais imaginé parabole plus effrayante sur la violence de la découverte de la sexualité à l'adolescence ... Là comme ça j'en oublie forcément un sacré paquet. Quant à un auteur peu connu en France à découvrir : Robert Mc Camon... Je vous laisse enquêter!


Quels sont vos derniers coups de coeur littéraires, musicaux, cinématographique ? >

Littéraire, ça n'a rien de bien original : j'ai été enchanté par L'élégance du Hérisson... Musicaux : bon, en ce moment j'écoute beaucoup de house music, donc je ne suis pas sûr qu'aucun des titres que je pourrais vous donner évoque quelque chose, parce que c'est quand même assez clubbing-underground...Ah si j'écoute aussi pas mal Joss Stone, Katie Melua, et deux trois morceaux du dernier Prince. Cinématographique : The last shepperd, vu en Dvd... Je suis un peu frustré à Barcelone, où j'habite, car la VO est bien moins répandue qu'à Paris, et les films doublés en espagnol, j'ai un peu de mal (rires). Du coup, le lecteur DVD tourne à plein! The last shepperd, donc : glaçant... Et Angelina Jolie merveilleusement émouvante, ce qui semble une gageure quand on voit l'image qu'elle projette dans les media. Enfin, une grande impatience : le second volet de la biographie d'Elisabeth 1ere d'Angleterre avec Cate Blanchett, qui vient de sortir aux US. J'avais été totalement emporté par le premier...


Quels sont vos projets pour l'année à venir ?

Ils sont assez simples... Ecrire mon prochain roman, pour une parution fin 2008... Rien de très particulier à raconter, donc... Si vous pensiez à des projets cinématographiques, le livre suscite un intérêt tant du côté de la télé que de du ciné, mais on est encore loin d'avoir signé quoique ce soit. Je suis bien placé pour savoir combien tout ça est aléatoire : j'avais rencontré Chabrol il y a quelques années, intéressé par La Nuit du Verseau, puis par une de mes nouvelles... Au final, cela ne s'est pas fait! Donc pour l'heure : écrire.


Vous avez le mot de la fin ...

Oh là là, qu'est-ce que j'ai été bavard! J'ai presque honte... J'espère que je ne vous ai pas ennuyé... Moi, en tout cas, j'ai été ravi de vous rencontrer. 

 

   Du même auteur : Biographie, chronique, interview


Go to top